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Le temps | Tunisie | 13/01/2010
La prise en charge de ces malades par le traitement par hémodialyse ou épuration extra-rénale, coûte à la communauté nationale plus de 75 millions de dinars par an.
La seule solution pour sauver ces vies et réduire ces grandes dépenses c'est bien sûr le don.
Malheureusement, cette générosité tarde à venir. Elle est très en deçà des attentes, puisqu'on enregistre un peu plus de 200 donneurs vivants, et près de 150 de donneurs décédés et ce, malgré les grands efforts fournis par le CNTPO et la ATSADO (l'Association Tunisienne de la Sensibilisation pour le Don d'Organes) pour solliciter à accomplir le geste humain qu'on attend d'eux.
L'opposition de la famille de la personne décédée reste l'obstacle majeur pour la greffe de rein.
En Tunisie, nous disposons de 125 centres d'hémodialyse dont une centaine relève du secteur privé. Ces centres accueillent les malades atteints d'insuffisance rénale chronique au stade terminal (IRCT).
Bien que l'hémodialyse itérative est de loin la technique de suppléance la plus pratiquée, il en existe une autre : la dialyse péritonéale chronique ambulatoire qui est une technique particulièrement indiquée pour les insuffisants rénaux en attente d'une transplantation rénale.
Son mérite c'est d'éviter les déplacements vers les centres spécialisés. C'est une méthode qui se fait à domicile. Elle accorde donc une autonomie aux malades et facilite par là même leur réintégration socioprofessionnelle. Ce type de dialyse praticable à domicile nécessite une formation de quelques jours dans un centre spécialisé. Il comporte néanmoins quelques complications qui sont essentiellement infectieuses et nécessitent donc un traitement par antibiotiques, une application rigoureuse des règles de l'aseptie.
En dépit de ses bienfaits, cette méthode de suppléance risque de connaître des complications, donc le résultat escompté n'est pas garanti à 100%.
La méthode la plus salutaire qui permet de mener une vie normale et retrouver sa bonne humeur c'est bien évidemment la greffe.
Devant le refus ou la réticence des donneurs, certains pays ont eu recours à la récompense morale, en discernant des titres honorifiques au donneur ou à sa famille s'il est décédé, ou bien matérielle en leur versant des indemnités financières assez importantes.
La culture du don
Ces moyens stimulateurs, s'ils s'appliquaient dans notre pays, pourrait stimuler la culture de don.
Une telle culture est de nature à épargner des dépenses colossales à nos caisses sociales à cause de l'hémodialyse prise en charge intégralement par l'Etat comme toutes les autres maladies chroniques.
Faouzi KSIBI
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