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Publié dans Médecine du Maghreb 254 - Mars 2019 - pages 42-48

Contacter Docteur Jihene Marrakchi Otites externes nécrosantes d’origine mycosique. A propos de 7 casnote

Auteurs : Y. Mallouli, J. Marrakchi, H. Chahed, A. Mediouni, M. Ben Amor, R. Zainine, N. Beltaeif, G. Besbes - Tunisie


Résumé

Introduction : L’otite Externe Nécrosante (OEN) d’origine fongique est une forme rare mais grave d’otite externe nécrosante. Son diagnostic microbiologique est souvent tardif. L’origine fongique doit être évoquée devant toute OEN à prélèvement bactériologique négatif réfractaire à une antibiothérapie anti-pyocyanique. Son traitement est médical basé sur les antifongiques. Le pronostic dépend du terrain souvent immunodéprimé, de l’extension des lésions et du délai de prise en charge. Le but de notre étude était d’analyser les particularités cliniques, radiologiques et thérapeutiques de cette entité.
Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective ayant intéressé 7 cas d’otites externes nécrosantes d’origine mycosique colligés au service enter 2006-2012.Tous nos patients ont eu un examen physique complet, des prélèvements bactériologiques et mycologiques ainsi qu’une imagerie.
Résultats : Il s’agissait de 6 hommes et 1 femme d’âge moyen 73 ans. Six patients étaient diabétiques type 2. Tous les patients se plaignaient d’une otalgie unilatérale insomniante. La notion d’antibiothérapie antérieure par voie générale ou locale a été retrouvée chez tous nos patients. L’examen otoscopique avait montré une sténose inflammatoire du conduit auditif externe dans tous les cas du tissu de granulation du conduit dans 3 cas et une otorrhée dans deux cas. Une paralysie faciale périphérique a été retrouvée dans 3 cas. Un syndrome inflammatoire biologique a été noté dans tous les cas. Les prélèvements bactériologiques n’ont isolé aucun germe pour tous nos patients. Les prélèvements mycologiques, faits à plusieurs reprises, avant d’entamer le traitement médical et pour certains patients, au cours du traitement, avaient mis en évidence un Aspergillus flavus dans 4 cas, un Aspergillus fumigatus dans 1 cas, un Candida albicans dans 2 cas et un Candida kefyr dans 1 cas. Les sérologies aspergillaires étaient positives dans 4 cas. Tous nos patients avaient été traités initialement par une antibiothérapie probabiliste visant le Pseudomonas aeruginosa à base d’une association de ciprofloxacine et de ceftazidime de première intention, modifiée secondairement pour 2 patients devant l’absence d’amélioration et en attendant les résultats des prélèvements. Le traitement antifongique avait été débuté devant une confirmation mycologique dans tous les cas. La durée moyenne de traitement était de 4 mois. Une récidive a été notée chez un patient ce qui a motivé sa remise sous traitement antifongique pendant 5 mois. Un de nos sept patients a été perdu de vue. Dans les autres cas, les patients ont été jugés guéris. Notre recul moyen était de 3 mois.
Conclusion : Les prélèvements à visée mycologiques doivent faire partie du bilan initial de toute OEN. Le traitement antifongique d’épreuve est justifié devant l’absence de réponse à l’antibiothérapie anti-pyocyanique chez un patient immunodéprimé.

Summary
Necrotizing external otitis of fungal origin. About 7 cases

Introduction: Necrotizing External Otitis (NEO) of fungal origin is a rare but severe. Its microbiological diagnosis is often delayed. The fungal origin should be considered in any NEO with negative bacteriological and refractory to anti pyocyanic antibiotics. Treatment is based on medical antifungals. Prognosis depends on the patients, the extension of the lesions and the early treatment. The aim of our study was to analyze the clinical, radiological and therapeutic features of this entity.
Methods: This is a retrospective study that looked at 7 cases of necrotic external otitis of mycotic origin collected at the enter service 2006-2012. All our patients had a complete physical examination, bacteriological and mycological samples as well as imaging.
Results: These are 6 men and a woman with a mean age of 73 years. Six patients were type 2 diabetics. All patients complained of unilateral insomnia earache. The concept of previous general or local antibiotic therapy was found in all our patients. Otoscopic examination showed inflammatory stenosis of the external auditory canal in all cases of the granulation tissue of the duct in 3 cases and otorrhoea in two cases. Peripheral facial paralysis was found in 3 cases. A biological inflammatory syndrome was noted in all cases. The bacteriological samples did not isolate any germs for all our patients. The mycological samples made several times, before starting the medical treatment and for some patients, during the treatment, showed Aspergillus flavus in 4 cases, Aspergillus fumigatus in 1 case, Candida albicans in 2 cases and a Candida kefyr in 1 case. Aspergillary serology was positive in 4 cases. All our patients were initially treated with a probabilistic ant biotherapy for Pseudomonas aeruginosa based on a combination of ciprofloxacin and first-line ceftazidime, modified secondarily for 2 patients in the absence of improvement and pending the results of the samples. The antifungal treatment was started before a mycological confirmation in all cases. The average duration of treatment was 4 months. A recurrence was noted in a patient which motivated his return to antifungal treatment for 5 months. One of our seven patients was lost sight of. In the other cases, the patients were judged cured. Our average decline was 3 months.
Conclusion: Mycological specimen should be included in the initial balance sheet of any NEO. Antifungal test treatment is justified in the absence of response to anti-pyocyanic antibiotic therapy in an immunocompromised patient.

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