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Professeur Larbi Abid
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AUBRY GeorgesNé en 1882 à Saint-Loup en Haute Saône, au cours d’un séjour en Métropole de sa famille, son père était médecin-militaire, puis accomplissait une brillante carrière médicale, maire de Sétif pendant 34 ans, Député puis Sénateur du Constantinois.

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La lutte anticancéreuse en Algérie

La lutte anticancéreuse en Algérie débuta sous l’occupation française. C’est en 1928 qu’intervient la création de principe du centre anticancéreux d’Alger, suivant de peu la réalisation des centres de Bordeaux, Paris et Lyon en 1923 ; De Montpellier, Strasbourg, Lille Rennes, Reims, Caen et Toulouse en 1924 ; de Marseille et Angers en 1925 ; et de Nancy en 1927. Le centre anticancéreux d’Alger était installé par le professeur Constantini dans les locaux de la clinique A de l’hôpital Mustapha. Ce centre, s’il avait le mérite de constituer le premier maillon dans la chaîne de la lutte anticancéreuse en Algérie ne pouvait prétendre à assumer ni le dépistage, ni le traitement de tous les cancers observés. Néanmoins le départ était ainsi donné et une consultation anticancéreuse fut instituée par les docteurs Laffont, Ferrari, Viallet et Duboucher.

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Publications scientifiques


Publié dans Médecine du Maghreb 241 - Nov./Déc. 2016 - pages 33-41

Contacter Docteur Mourad Kastali Infections au cours de la première année de la transplantation rénale. Etude monocentriquenote

Auteurs : M. Kastali, S.A. Ouldarbi, K. Bendjebbar, A. Boulgheraif, C. Beldjazia, E.M Si-Ahmed - Algérie


Résumé

Introduction : L’objectif de cette étude était d’identifier les infections observées au cours de la première année post-transplantation, la date d’apparition, le site d’infection et les germes isolés.
Patients et méthodes : C’est une étude prospective de 113 patients transplantés rénaux dans le service d’un âge moyen est de 34,0 ± 10,4 ans et dont le greffon rénal provient de 2 donneurs en état de mort encéphalique et 109 donneurs vivants apparentés (98,2%).
Résultats : Au cours de la 1ère année de la transplantation rénale, on a colligé 109 épisodes infectieux (0,96 épisode/patient/an) observés chez 59 patients (52,2%), 41 épisodes infectieux (37,6%) se sont développés au cours du 1er mois, 37,6% entre le 2ème et le 6ème mois et 24,8% au-delà du 6ème mois post-transplantation. L’infection urinaire représente 56,9% des infections décrites chez les patients. La mise en place d’une sonde double J (p = 0,04), le traitement d’induction par les anticorps anti-thymoglobuline (p = 0,01) et le donneur en état de mort encéphalique (p = 0,06) sont retrouvés comme des facteurs de risque de survenue d’infection urinaire au cours de la première année post-transplantation rénale en analyse univariée. Les pneumopathies sont la deuxième cause avec 17,4%, puis les infections virales 12,8%. En analyse multivariée, seul le traitement d’induction par les anticorps anti–thymoglobuline (ATG) est statistiquement significatif (OR : 3,3 ; IC : 1,11-11,13 ; p = 0,03).
Conclusion : Soixante-quinze virgule deux pour cent (75,2%) des infections ont été observées au cours des six premiers mois post-transplantation rénale et l’infection urinaire représente la cause la plus importante des infections (70,7%) au 1er mois post-transplantation. Le traitement immuno-suppresseur d’induction joue un rôle important dans le développement de ces infections.

Summary
Infections in the first year of kidney transplant. Monocentric study

Introduction: The objective of this study was to identify the infections observed during the first-year post-transplant, timing, the site of infection and the microorganisms that are isolated.
Patients and methods: This was a prospective study. One hundred and thirteen (113) patients had been transplanted in our center from 109 living related donors (98.2%) and two donors in brain death. Mean recipient age was 34.0 ± 10.4 years.
Results: During the first year of renal transplantation, we compiled 109 infectious episodes (0.96 episodes/patient/year) observed in 59 patients (52.2%), 41 infectious episodes (37.6%) were developed during the first month, 37.6% between the 2nd and 6th months and 24.8% after the 6th month post-transplantation. Urinary tract infection represents 56.9% of infections in patients treated. The double J stent (P = 0.04), induction therapy with anti-thymocyte globulin (ATG) (p = 0.01) and the donor brain-dead (p = 0.06) were found to be risk factors for occurrence of urinary tract infection in the first year post renal transplant in univariate analysis. Pneumonia was the second cause with 17.4% and 12.8% viral infections. In multivariate analysis, only the induction treatment with the anti-thymocyte globulin (ATG) was statistically significant (OR: 3.3; CI: 1.11 to 11.13; P = 0.03).
Conclusion: 75.2% of infections were observed during the first six months post renal transplant, urinary tract infection was the most important cause of infections (70.7%) at 1 month post-transplantation. The induction immunosuppressive therapy plays an important role in the development of these infections.

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