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Professeur Larbi Abid
Responsable éditorial :
Professeur Larbi Abid


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Des médecins cubains en Algérie
Note du 14/11/2019 17:46:32.

Le 1er Prix « Tedjini Haddam » décerné au Pr Jean-Paul Grangaud
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Histoire de l'Algérie médicale

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BOUKHROUFA Abdelkader (1932-2004)

Abdelkader BOUKHROUFAL'Algérie et la médecine algérienne ont perdu le 23 mars 2004 un de ses valeureux enfants : le professeur Abdelkader BOUKHROUFA.

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Naissance de la médecine algérienne

La Médecine Arabe dans l’Algérie médiévale

Il est difficile de faire une approche sélective de l’histoire maghrébine et de traiter séparément telle ou telle région suivant le concept géopolitique actuel, car le Maghreb tout au long de cette période qui a duré sept siècles a vu des empires, des royaumes et des dynasties se faire et se défaire. Depuis que Okba Ibn Nafaa a étendu l’Islam au Maghreb et fonda la ville de Kairouan en 670, les changements politiques ont été nombreux au Maghreb.

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Point de vue


Petite leçon de décryptage d’un article médical

Proposé par Larbi Abid - Algérie - Avril 2019

Auteur : Perino Luc

Décrypter un article médical dans un journal non médical
Médecine, vol 8, N° 7, septembre 2012, p:323-327

Les sciences de la santé étant les plus faciles à corrompre, voici dix points devant susciter la méfiance, lors de la lecture d’un article parlant d’un médicament dans la presse générale.

  1. S’il est dit que la maladie concernée est sous-diagnostiquée ou diagnostiquée trop tardivement, l’article est probablement lié à des conflits d’intérêts ou sous influence directe de l’industriel. Manipuler l’opinion par la nécessité d’un diagnostic précoce est très efficace, car conforme à l’intuition populaire.
  2. S’il est question de « fléau du siècle », il faut vérifier si le fléau correspond à la maladie citée. Dire que le cancer est un fléau n’a pas de pertinence pour parler de certains cancers (prostate, col de l’utérus, mélanome) dont chacun a un faible poids dans la mortalité. En outre, la grande fréquence d’une maladie ne signifie pas que l’article qui en parle soit pertinent. Cela devrait plutôt indiquer l’échec de ceux qui en ont la charge.
  3. Lorsqu’il s’agit d’une étude en cours, on peut cesser la lecture dans l’attente de résultats concrets. Car les échecs des études médicamenteuses sont généralement passés sous silence, contrairement aux échecs de la fusée Ariane qui sont tous mentionnés.
  4. Lorsque l’article surexploite le mythe du progrès. Vanter des succès historiques n’est pas suffisant pour anticiper un succès futur. Particulièrement dans le domaine de la santé.
  5. Lorsque l’article se résume à un ou plusieurs témoignages de cas individuels, cela ne suffit pas à établir une vérité médicale. Que ce soit l’exploitation d’un seul incident pour dénigrer un vaccin, ou la satisfaction d’un seul patient pour clamer l’efficacité d’un médicament.
  6. Lorsque la « charité » domine. La compassion et l’altruisme sont communs à tous les primates. Il est raisonnable de penser que les médecins ne font pas exception. Celui qui clame trop ostensiblement sa compassion est suspect. Très souvent la flamboyance de l’altruisme est proportionnelle au coût des thérapeutiques qui le sous-tendent.
  7. L’argument de l’action. En écho au fléau et à la compassion, le fameux « nous devons absolument faire quelque-chose » est une démagogie qui élimine, a priori et sans preuve, la possible supériorité de l’abstention.
  8. Lorsque l’article comporte des attaques ad hominem, comme accuser les adversaires du médicament d’être des intégristes ou des ayatollahs. On peut être intègre sans être intégriste.
  9. Lorsque la démonstration moléculaire est théoriquement trop parfaite. Le réductionnisme ne fonctionne pas pour les pathologies multifactorielles. Il faut attendre les résultats sur la quantité-qualité de vie. Production de recherche et production de santé ne sont pas synonymes.
  10. Enfin il faut déchirer tout article vantant une pharmacologie préventive dans les domaines où il est évident que seule la prévention hygiéno-diététique est efficace. Ce sont hélas les plus nombreux.

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