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Professeur Larbi Abid
Responsable éditorial :
Professeur Larbi Abid


Bloc notes

Des médecins cubains en Algérie
Note du 14/11/2019 17:46:32.

Le 1er Prix « Tedjini Haddam » décerné au Pr Jean-Paul Grangaud
Note du 05/11/2019 11:03:27.

Ouverture des inscriptions au Certificat de sur-spécialisation en hépatologie, gastro-entérologie et nutrition pédiatrique
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Histoire de l'Algérie médicale

Les hommes et les femmes


FEYGUINE Abadie Hélène (1881-1964)

Hélène Feyguine AbadieHélène (Lola) Feyguine est née dans une famille juive de Samara le 21 mai 1881. La ville se situe au sud de la Russie près du Kazakhstan, sur les bords de la Volga. Ses parents, marchands de bois, migrent ensuite avec leurs enfants à Odessa, qui appartient alors à l’Empire russe. Plusieurs pogroms eurent lieu dans ce port situé sur la Mer Noire où se trouvait une population multiethnique comportant, outre les Russes et les Ukrainiens, des Juifs et des Grecs en conflit depuis le début du XIXème siècle. Vers 1890, l’émigration juive est importante. De plus, il existe un numerus clausus pour les étudiants juifs.

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Naissance de la médecine algérienne

Histoire de la neurochirurgie algérienne

Tous les secteurs de la vie économique, sociale, culturelle sont affectés. Le secteur de la santé ne fait pas exception. Médecins, professeurs d’Universités, personnels paramédicaux en majorité français quittent le pays. Les structures hospitalières publiques ou privées, la faculté de médecine, sont complètement désorganisés. De plus, nombreux bâtiments de soins ont été détruits par l’OAS* parfois avec la complicité de médecins. C’est le cas du service de neurochirurgie, installé à la «clinique Barbier Hugo». Le neurochirurgien et son équipe quittent les lieux après démolition par plastiquage des blocs opératoires. Il ne reste que quelques lits qui seront transportés à l’hôpital Ali Ait Idir : ils équiperont et pour longtemps le service de réanimation du nouveau service de neurochirurgie.

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Histoire de l'Algérie médicale : Naissance de la médecine algérienne


Les 40 ans de néphrologie dialyse en Algérie : un point de vue sur l’historique de l’évolution de la néphrologie dialyse en AlgérieEnvoyer cette page par e-mail Ajouter cette page à mes favoris

Par Dr H. SALAH
Membre fondateur et ancien président de la Société Algérienne de Néphrologie
Ancien chef de service, professeur de néphrologie du CHU Béni-Messous (Alger)
Ancien président du Comité Pédagogique National de Néphrologie en Algérie

La néphrologie a contribué au progrès de la médecine en Algérie particulièrement dans les domaines de la médecine interne, la technologie, la formation, l'organisation sanitaire et la réflexion éthique (don d'organes).Les obstacles rencontrés pour faire reconnaître cette discipline comme spécialité médicale et universitaire ont été fort nombreux. La ténacité des néphrologues à partir de 1977 a porté ses fruits. Ainsi, l'enseignement de la néphrologie en Algérie a débuté en 1988. Le Comité Pédagogique Régional de Néphrologie a été constitué à Alger en 1988 et le Comité Pédagogique National en 1989.

La Société Algérienne de Néphrologie (S.A.N.) a été fondée à Béni-Messous (Alger) le 30 juin 1979 et a tenu sa première manifestation scientifique (Première Journée Algérienne de Néphrologie) le 6/10/1983 dans l'amphithéâtre Mohamed REDJIMI (CHU Béni-Messous). Plusieurs réunions scientifiques avec forte participation internationale ont été organisées :

Les Malades Insuffisants Rénaux (A.M.I.R) ont créé leur première association en 1979 à Béni-Messous. D'autres associations ont vu le jour quelques années plus tard.

Un regard rétrospectif permet de souligner l'apport médical et scientifique de différents spécialistes à la néphrologie.

1) Les urémiques aigus étaient pris en charge, au lendemain de l'indépendance en 1962, par l'unité de réanimation du service d'hématologie du CHU Mustapha (Dr Philippe OULD AOUDIA, Dr Daniel TIMSIT, Pr. Rose Marie HAMLADJI, Pr. Pierre COLONNA). La Dialyse péritonéale manuelle a été utilisée en 1964(flacons de dialysat en verre et cathéters rigides). Cette équipe avait acquis un rein artificiel pour l'hémodialyse aiguë.

Le projet de création d'un Département de Néphrologie Dialyse Transplantation a été agréé par le Ministre de la santé en 1974 grâce aux efforts du Dr A. Basta (C.H.U. Necker-Enfants-Malades). La première pierre de la construction de l'édifice a été posée en 1975 à Béni-Messous. Malheureusement, cet ouvrage n'a jamais vu le jour.

2) Le concept de la Filière Néphrologie s'est concrétisé par l'ouverture d'une Unité de néphrologie en 1977 au CHU Béni-Messous (Dr H. SALAH). Le Pr M.A. DAHMANE, Chef de Service de Médecine Interne a accepté l'idée d'une activité de néphrologie intégrée à un service de médecine.

Les objectifs à atteindre et la stratégie à adopter ont dicté le choix de ce site. Il a été tenu compte des difficultés « locales », des divergences d'opinions, « d'écoles » et de générations. L'adhésion à la « réalité » médicale, paramédicale, administrative, sociale et culturelle était la garante du succès de cette démarche. Cette Unité s'est donné pour objectif de proposer un programme qui englobait tous les aspects de la spécialité : Néphrologie clinique, traitement par épuration extra-rénale (EER), préparation des patients à la greffe, enseignement, formation, recherche, éducation, travail en vue d'établir une carte sanitaire de néphrologie- dialyse, collaboration avec les équipes françaises et du Maghreb.

Une coopération a pu s'établir avec l‘Institut Pasteur d'Algérie (I.P.A.), l'Institut National de Santé Publique (I.N.S.P), la Direction de la Prévention du Ministère de la santé et la faculté de médecine d'Alger.

3) Le développement de l'hémodialyse chronique en Algérie dans le cadre de la néphrologie était un choix stratégique pour les néphrologues. Ces derniers ont une vue globale de la prise en charge des patients.
La néphrologie a pu se développer notamment grâce :

Certains doutaient du programme des néphrologues. Celui-ci était orienté en grande partie sur l'information de la population et la formation des équipes. Le doute concernait aussi la faculté des citoyens « à comprendre » le traitement par EER et la capacité du personnel paramédical d'acquérir des techniques dites « de pointe ».
Le coût du traitement a rarement été évoqué. Il s'agissait donc et avant tout d'un problème humain. Le défi était à relever !

Des rapports ont été adressés en 1977 et en 1978 (Dr H. Salah) aux autorités de tutelle : Sans infrastructures et sans développement de la néphrologie, les insuffisants rénaux étaient condamnés à « l'exil thérapeutique » en France. Notre détermination et la fermeté de notre action au profit des malades a bien été entendue par les responsables du pays. Il était nécessaire d'offrir des soins aux patients sans les transférer à l'étranger. Ceux qui ont aidé la néphrologie dès les premiers moments (1977-1980) doivent être remerciés : M. Fedaoui, M. Bougara, M. Nadri, Pr M. Kouidri, N. Salah, K. Mentouri (Ministère de la Santé, Ministère du Plan, Direction de la Sécurité Sociale).

Notre programme a été pris en considération et la carte sanitaire de néphrologie ébauchée. Le pays a été doté de générateurs et de moyens nécessaires à leur fonctionnement.
Il a été envisagé, dès cette période, d'essayer de fournir à chaque daïra (sous préfecture) 3 générateurs et chacune des 31 wilayas (préfectures) 8 générateurs (il existe maintenant 48 wilayas) sur une période de dix ans. L'Algérie devait être équipée en 1990 de mille postes d'hémodialyse environ pour une population approximative de 27 millions d'habitants. Elle dispose actuellement de plus de mille machines réparties sur une centaine de centres publics et d'un peu plus d'une dizaine de centres privés. Ce retard dans le programme pourrait s'expliquer par les difficultés que le pays a connu ces derniers années. 4500 malades sont pris en charge en hémodialyse et 200 environ en DPCA. La population algérienne est de 31 millions d'habitants.
La prise en charge des urémiques chroniques n'était qu'un des aspects du développement de la néphrologie. Les médecins réanimateurs intéressés par le traitement de l'insuffisance rénale, ont apporté à leur manière, une forte contribution à la prise en charge des patients (Pr. M. Drif, CHU Mustapha, Pr. H. Aberkane, CHU Constantine, Pr. A. Bourokba, CHU Oran).

4) Le pays devait disposer de produits fabriqués sur place pour un coût moins élevé et pour l'acquisition de techniques nouvelles.

Ainsi, en 1982, un rapport adressé à Monsieur le Ministre de la Santé (le Dr H. Salah), a mis l'accent sur la nécessité de fabriquer le concentré d'hémodialyse en Algérie et ne « pas importer de l'eau salée dont le transport coûte certainement aussi cher que le produit lui même ». Ce projet a été mis en exécution et une Unité a vu le jour à Cherchell (Région d'Alger). Des projets similaires pour d'autres régions avaient été envisagées. Le Pr. H. Aberkane (Constantine) s'est investi dans l'organisation de Réunions Scientifiques sur la technologie de la dialyse.
La fabrication des lignes d'hémodialyse et d'autres dispositifs se fait actuellement en Algérie ; celle des filtres devrait être intégrée dans un projet fédérateur maghrébin et/ou euro-méditerranéen.

Le problème des fistules artério-veineuses avait été résolu en très grande partie par le Dr M. Benabadji (Rouiba, Thénia, Beni Messous) qui a rendu service à tous les centres d'hémodialyse du pays. Son savoir-faire est connu de tous. Le professeur H. Chaouch (actuel chef de service de chirurgie thoracique, CHU Mustapha) s'est intéressé à cette activité dès 1978. Le professeur Bedrane (chef de service de chirurgie cardiaque au CNMS, Alger) a été le premier chirurgien pour voie d'abord vasculaire en Algérie. La formation de nouveaux chirurgiens pour ces techniques reste toujours d'actualité.

5) Le programme de transplantation rénale a fédéré les efforts de tous des néphrologues du pays.

Dans le cadre du traitement de l'IRC, la priorité a été donnée par plusieurs néphrologues à l'épuration extra rénale par rapport à la transplantation . Cela était motivé par le souci de maîtriser au mieux les techniques de dialyse, de préparer un nombre suffisant de patients à transplanter, d'avoir le temps nécessaire pour former les personnels en néphrologie, d'informer la population sur la greffe d'organes et d'acquérir une « culture » du traitement et de la prévention de l'insuffisance rénale chronique.
Au cours de nos expériences certaines réticences manifestées par les familles des patients dialysés quant au don de rein a été constatée. Un travail de l'équipe du CHU Béni-Messous, effectué entre 1983 et 1985 et présenté à la Conférence « Prospectives de la transplantation rénale en Algérie le 13 avril 1985 » montrait que moins de 5% des parents de dialysés étaient favorables au don d'un rein alors que plus de 60% l'étaient dans la population générale non concernée par les problèmes de dialyse.
Les citoyens ont une vision différente concernant cette question. 18 ans après la première greffe rénale (CHU Mustapha 1986), moins de 200 transplantations ont été réalisées (10 par an) par deux équipes (CHU Mustapha, CHU Constantine). Le Pr. H. Chaouch et Pr. Z. Klioua sont les premiers chirurgiens ayant pratiqué la greffe rénale en Algérie.
Malgré des textes législatifs actuellement existants, le consensus moral, religieux et les multiples campagnes de sensibilisation de la population, la greffe à partir de donneur vivant ou de cadavre demeure rare (4 greffes à partir de cadavre ont été effectuées à Constantine, Pr. H.Aberkane, Pr Z.Klioua).

Notre analyse dès 1977 de développer les techniques d' EER comme axe stratégique principal de traitement de l'IRC s'est avéré juste en matière de politique de santé publique. L'accent mis sur la formation, l'éducation, la recherche et la prévention reste un facteur déterminant pour la réussite du programme.
Les médecins qui se sont particulièrement investis dans la greffe rénale à partir de 1986 : Dr D. Mohamedi, Dr M.S. Dahmoune, Dr Ouziala,, Dr Benhalima, Pr. H. Chaouch, Pr. Y. Hammoudi , Pr. M. Drif (CHU Mustapha), Pr. Z. Klioua , Pr. H. Aberkane (CHU Constantine).
Les autres services ont contribué grandement au programme de transplantation rénale en préparant les patients, en les prenant en charge pour leur suivi post greffe.
Plusieurs algériens ont bénéficié de greffe rénale à l'étranger. Avant le lancement de la transplantation rénale en Algérie, le service de néphrologie de Béni-Messous avait fait greffer plusieurs dizaines de patients à Grenoble (Pr. D. Cordonnier), Saint Etienne (Pr. F. Berthoux), Marseille (Pr. Di-Marino), Pr. Picon (néphrologie pédiatrique Marseille), Pitié-Salpêtrière (Paris, Pr. M. Legrain)... D'autres équipes algériennes et françaises ont également collaboré dans ce domaine. Le don de rein en Algérie est gratuit et obéit aux lois éthiques.

6) L'enseignement a en permanence été présent dans l'activité des néphrologues.

Dès 1977, ils ont dispensé des cours de néphrologie à la faculté pour les étudiants de médecine, les résidents d'urologie, de médecine interne, de rhumatologie, de pneumologie...
La formation des médecins généralistes pour travailler sous la responsabilité des néphrologues dans les centres d'hémodialyse a été assurée à partir de 1980.
Le Dossier de « Reconnaissance de la Néphrologie » comme spécialité médicale et universitaire a été présenté par le Dr H. Salah en 1985 au « Séminaire National sur le Profil et le Statut du Médecin Spécialiste » qui s'est déroulé à Tipaza. Feu Monsieur le professeur Zeghouani, chef de service d'ORL au CHU Béni-Messous et chef du Département de Médecine s'est personnellement impliqué dans cette initiative. Le Pr. A. Bourokba, Président de la CCHUN (Commission de Coordination Hospitalo- Universitaire Nationale), le Pr. M. Ait Kaci (Chef de service de neurologue, CHU Ait Idir, Alger), le Pr. Feghoul (Chef de service de cardiologie, CHU Parnet et Rapporteur Général du Séminaire) ont appuyé le projet.
Le programme d'enseignement a été élaboré par le Comité Scientifique de la Société Algérienne de Néphrologie qui avait été élu le 16/02/1984 (M. Benabadji, M. Benmansour, M. Boukari, F. Bouayed, Bordji, A. Krouri, A. Laradi, H. Salah, Président). Il a été présenté à l'INES-SM d'Alger (faculté de médecine) en 1985, puis en 1986 et 1987 pour être enfin agréé en 1988.
Le Dr H. Salah a été élu Président du Comité Pédagogique Régional de Néphrologie puis Président du Comité Pédagogique National de Néphrologie en 1989 par ses pairs de rang magistral (M. Benabadji, M. Boukari, A. Laradi). Le Pr. A. Laraba et le Pr. Kheddis (Département de Médecine, INES-SM d'Alger) ont fortement soutenu le dossier de l'enseignement de la néphrologie. La première promotion de néphrologues a été admise au concours du DEMS (Diplôme d'Etudes Médicales Spécialisées) en 1991/92.

7) La contribution à la formation médicale par le biais de l'organisation de manifestations scientifiques a été intense :

La participation de collègues et de personnalités médicales étrangères, euro-méditerranéennes, notamment françaises, maghrébines, africaines a permis à la néphrologie algérienne de se développer et d'être connue dans ces régions. Ainsi des néphrologues algériens sont membres fondateurs de l'Association Africaine de Néphrologie en 1987 (A.F.R.A.N) ; Le Dr H. Salah a été élu Membre du Bureau, responsable du la région Maghreb et Afrique de l'Ouest (1988- 1994) et responsable du Registration Committee. Le Dr S. Bénarbia a été élu Rédacteur en chef adjoint de l'African Newsletter of Nephrology. Des néphrologues algériens ont été membres d'associations internationales (Société francophone de néphrologie, Middle East and Mediteranean Society of Organ Transplant, MESOT, European Renal Associaton, EDTA/ERA, International Society of Nephrology, ISN, ISAIO, Association Arabe de Néphrologie et de Transplantation...

Les échanges avec les services de néphrologie français ont été fructueux. Des remerciements sincères leur sont adressés : CHU Pitié-Salpêtrière (Pr M. Legrain, Pr C. Jacobs, Dr J. Rottembourg, Pr Baumelou), CHUR Grenoble (Pr D. Cordonnier, Pr P. Vialtel, Dr M. Forêt AGDUC), CHUR Saint Etienne (Pr F. Berthoux), CHU Brousais (Pr P. Milliez, Pr M. Safar, Pr JM Idatte, Pr A. Duboust, J. Bedrossian...), CHU Paul Brousse (Pr D. Fries, Pr Charpentier), CHU Nécker (Pr Crosnier, Pr JP Grünfeld, Pr N. Man...), CHU Tenon (Pr G. Richet, Pr F. Mignon...), CHU Marseille La conception (Pr M. Olmer), Sainte Marguerite (Dr Di-Marino), CHUR Amiens (Pr A.Fournier), CHUR Rouen (Pr Fillastre) ...
Les relations avec les collègues du Maghreb ont été intéressantes et devraient se développer : Tunisie (Pr H. Benayed, Pr A. El Matri, Pr H. Benmaïz..), Maroc (Pr Z. Driss, Pr L. Balafredj, Pr Mahfoud...). Il en est de même des échanges avec les confrères d'Egypte (Pr R. Barsoum, Pr M. Sobh, Pr Ghoneim...) et ceux des pays de la Méditerranée (Italie, Espagne) et d'Afrique.

8) L'implication des néphrologues dans les actions de santé publique a été orientée vers la prévention de l'insuffisance rénale et l'élaboration de la carte sanitaire de néphrologie. Le Comité du Rein, au départ, sous la responsabilité du Pr. Drif puis du Pr. M. Boukari et Dr T. Rayane a essayé d'assurer une partie de cette tâche. Cette structure, présidée actuellement par le Pr. M. Benabadji et rebaptisée Comité National de Néphrologie devrait se pencher en outre sur les problèmes liés à privatisation des centres d' hémodialyse.

A la demande du ministre de la santé, un avant projet concernant l'exercice en milieu libéral de l'hémodialyse a été élaboré par le Dr H. Salah le 10 juin 1993. Il trace les grandes lignes régissant cette activité. Les questions de compétence et d'éthique ont été soulignées. Ce sujet constituera un grand chantier dans les mois et années à venir. Le premier centre de dialyse privé a été ouvert par le Pr. M. Boukari il y a quatre années environ.

La Néphrologie en Algérie Dialyse a connu un développement certain. Elle a apporté la preuve qu'elle était une médecine de technique, de rigueur, de connaissances scientifiques mais aussi une médecine humaine et sociale. La volonté exprimée par les jeunes néphrologues, formés en Algérie, d' acquérir un plus grand savoir doit être prise en considération dans l'intérêt des patients et de la discipline. Il est nécessaire pour cela de construire des passerelles entre les générations de néphrologues et de développer des pôles d'échanges entre les équipes des deux rives de la Méditerrannée.
La construction d'un Institut Supérieur de Néphrologie pour l'Enseignement et la Recherche « Marcel Legrain » en hommage à cet homme de science et de cœur qui a tant fait pour la néphrologie algérienne est vivement souhaité. Il en est de même pour l'organisation de Journées Annuelles Algérie- France de Néphrologie.
L'ouverture vers les pays du Maghreb et les autres pays du monde est enrichissante.

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