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Professeur Larbi Abid
Responsable éditorial :
Professeur Larbi Abid


Bloc notes

Des médecins cubains en Algérie
Note du 14/11/2019 17:46:32.

Le 1er Prix « Tedjini Haddam » décerné au Pr Jean-Paul Grangaud
Note du 05/11/2019 11:03:27.

Ouverture des inscriptions au Certificat de sur-spécialisation en hépatologie, gastro-entérologie et nutrition pédiatrique
Note du 30/07/2019 16:07:29.

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Histoire de l'Algérie médicale

Les hommes et les femmes


BAKOURI Saïd (1927-1998)

Le professeur Saïd Bakouri, ainé d’une famille de dix enfants, est né le 11 juillet 1927 à Azrou N’Béchar, petit village kabyle aujourd’hui disparu des environs d’El Kseur (wilaya de Bejaïa). Son père était un petit propriétaire terrien qui chassé par la famine, quittera avec sa famille son village pour s’installer à Ibakouren puis enfin à Bougie où il trouvera un emploi au niveau du trésor public.

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Naissance de la médecine algérienne

Histoire de la médecine légale en Algérie

C’est pendant la période coloniale que fut initié l’enseignement de la médecine légale à la faculté de médecine d’Alger par la Chaire de Médecine Légale et Médecine du Travail dirigée successivement par les professeurs Giraud, Simonin, Thiquet et enfin par Michaud jusqu’en 1962. Cette chaire de la faculté de Médecine d'Alger était habilitée à délivrer les certificats d'études spéciales de médecine du travail et d’études spéciales de médecine légale.

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Editorial


Chirurgie et enseignement

Proposé par Larbi Abid - Algérie - Novembre 2019

Auteur : Henri JUDET

Quel enseignement pour quelle chirurgie ? N’est pas neutre.

Il suppose que la définition de la chirurgie n’est plus ce qu’elle était et par conséquent doit être révisée et que l’enseignement ne peut plus être ce qu’il a été et doit s’adapter a cette nouvelle définition de la Chirurgie.

La chirurgie c’était ouvrir largement une partie du corps pour bien voir ce que l’on faisait et ne pas hésiter à s’agrandir si nécessaire. Aux grandes incisions les grands chirurgiens.

Et maintenant c’est tout faire en ouvrant le moins possible, si possible pas du tout et en tout cas en laissant le moins de trace possible. C’est la chirurgie qualifiée de Mini-invasive.

Cette évolution a été permise grâce a la qualité et à la précision des explorations préopératoires et au matériel endoscopique et informatique de plus en plus perfectionné mis a la disposition des chirurgiens.

A cette évolution technologique est liée le morcellement des grandes spécialistes en sous spécialistes, le chirurgien devenant de plus en plus le spécialiste d’un organe, d’une partie d’un organe, voire d’un geste sur un organe et bien sur la complexité et le cout des plateaux techniques, l’ingénierie de plus en plus sophistiquée envahissant les blocs opératoires.

Et puis, dans certains domaines le chirurgien n’est plus le maitre et le cardiologue ou le radiologue dit interventionnel peuvent faire les mêmes gestes que lui et souvent dans des conditions moins traumatisantes.

Alors que reste-t-il des deux piliers traditionnels de l’enseignement qu’étaient :

Si la sous spécialisation est maintenant inéluctable, demandée par les tutelles, par les patients, par les assurances car elle est pour eux le garant de la qualité, le dogme étant plus souvent on répète un geste mieux on sait l’exécuter. La chirurgie ne se limite pas a un geste technique et des bases communes a toutes les spécialités doivent être enseignées au départ a tous, ne serait-ce que les bases du raisonnement qui permettent de poser la bonne indication car rien n’est plus dommageable que de faire une belle opération qui était totalement inutile. L’anatomie et l’apprentissage du raisonnement chirurgical reste indispensable pour tous.
Le compagnonnage restera nécessaire car voir travailler un maitre sera toujours pour un étudiant un précieux stimulant.

Mais à cela va s’ajouter rapidement toutes les formes d’enseignement qui se développent en de nombreux centres et qui sont particulièrement bien adapte a l’enseignement des chirurgies non invasives. Elles permettront de créer des écoles de chirurgie pour assurer la formation de base et la formation continue aux pratiques modernes rapidement évolutives.

Mais cette évolution de l’enseignement et de la pratique doit rester de la responsabilité des Chirurgiens et de leurs organisations (Sociétés savantes, Collèges et Académie) qui devront travailler de concert pour veiller à ne pas se faire déposséder de leur métier et pour piloter, et si possible anticiper les évolutions.

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