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Professeur Larbi Abid
Responsable éditorial :
Professeur Larbi Abid


Bloc notes

Des médecins cubains en Algérie
Note du 14/11/2019 17:46:32.

Le 1er Prix « Tedjini Haddam » décerné au Pr Jean-Paul Grangaud
Note du 05/11/2019 11:03:27.

Ouverture des inscriptions au Certificat de sur-spécialisation en hépatologie, gastro-entérologie et nutrition pédiatrique
Note du 30/07/2019 16:07:29.

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Histoire de l'Algérie médicale

Les hommes et les femmes


BENALLEGUE Aldjia

Professeur Aldjia BenallègueLe professeur Aldjia Noureddine est née le 28 mai 1919 à Médéa où son père exerçait en qualité d’instituteur à l’école indigène de la ville. Sa mère (née Yaker) fut l’une des toutes premières indigènes à suivre une scolarité primaire en 1906. En 1924 lorsqu’on inscrivit son frère aîné à l’école indigène de la ville, elle put s’inscrire à l’école ouvroir réservée aux filles indigènes à qui l’on apprenait à lire et à écrire et surtout les activités domestiques telles que couture, broderie, tissage etc.

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Naissance de la médecine algérienne

Commémoration du XXème anniversaire de la disparition du Pr. Bachir Mentouri

…j’ai ressenti le devoir de rédiger et d’insérer dans le numéro 8 de la revue « Le journal du Praticien » de l’année 1996, un hommage à notre Maitre, le Pr. Bachir Mentouri qui venait malheureusement de disparaitre après une longue maladie. J’ai quitté la CCA vingt ans auparavant, mais mes souvenirs étaient restés intacts. J’ai relu ce que j’avais écrit alors. Aujourd’hui, je n’aurais pas rajouté ni supprimé une ligne de ce qui me paraissait, à l’époque, la traduction fidèle et sincère de la trajectoire de cet »honnête homme » dans l’acceptation la plus noble du terme.

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Editorial


L’hôpital public

Professeur Larbi Abid - Algérie - Avril 2019

L’hôpital public n’est certainement pas une entreprise, mis il est encore moins une administration, bien que la plupart des directeurs d’hôpitaux les considèrent et gèrent comme une administration.

Des règles de gestion interne, un système de financement (on est encore au budget global), une gestion de la ressource humaine dépassée (instabilité des cadres administratifs, selon le bon vouloir aussi bien du ministère pour ce qui est du directeur de l’établissement que du directeur lui-même pour ce qui est des autres cadres qui doivent pratiquement prêter allégeance à chaque fois qu’un nouveau directeur est installé, au risque d’être relevé avec l’accord des DSP et même de la tutelle ! ) mettent l’hôpital en situation difficile vis-à-vis de sa mission qui est de répondre aux besoins de santé de la population qu’il dessert.

Pour ce qui du personnel de santé (médical et paramédical), l’époque est révolue où l’on se retranchait derrière la formule « la santé n’a pas de prix ». À l’heure actuelle on est confronté à une réduction insidieuse du personnel paramédical par le non remplacement des infirmiers et infirmières arrivés à l’âge de la retraite ou tout simplement démissionnant car ne supportant plus le stress quotidien. Cette réduction de personnel paramédical semble être la réponse du secteur de la santé à la décision gouvernementale de dégraissage des effectifs dans la fonction publique.
Les impératifs financiers ne devraient pas interférer sur la qualité et l’humanité des soins. En chirurgie par exemple, la qualité du soin ne dépend pas seulement de la qualité du plateau technique mais également de l’environnement. Même lorsque l’on a la technicité et le plateau technique idoine, a-t-on le droit de réaliser un acte chirurgical lourd pour laisser le malade en postopératoire sous la surveillance d’un seul paramédical qui doit également surveiller tous les malades d’un service de 25/30 lits ? Doit-on refuser d’opérer des patients car nous ne sommes pas sûrs d’assurer une surveillance postopératoire adéquate ?
Que fait la direction de l’établissement vis-à- vis de ce problème ? Elle préfère plutôt s’occuper de l’embellissement extérieur de l’établissement (el madaher, c’est ce qui importe le plus, hélas !) et laisser au médecin de trouver une réponse à ce problème.

La phrase magique : Allah Ghaleb machi fi yedi !

Le médecin chef de service est responsable de la compétence technique et du dévouement aux malades de son équipe mais la gestion de la ressource humaine lui échappe, laissée aux administrateurs qui saupoudrent de manière identique, les différents services hospitaliers (médicaux ou chirurgicaux) du même nombre d’agents paramédicaux considérant ainsi être équitable envers les uns et les autres, en agissant ainsi.
La promotion du service public hospitalier, support essentiel du progrès médical et garant de la qualité des soins, mérite la remise en cause des certitudes ancrées sous le crane de beaucoup de directeurs d’établissements hospitaliers.

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