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Responsable éditorial :
Professeur Larbi Abid
Des médecins cubains en Algérie
Note du 14/11/2019 17:46:32.
Le 1er Prix « Tedjini Haddam » décerné au Pr Jean-Paul Grangaud
Note du 05/11/2019 11:03:27.
Ouverture des inscriptions au Certificat de sur-spécialisation en hépatologie, gastro-entérologie et nutrition pédiatrique
Note du 30/07/2019 16:07:29.
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Mohamed Lamine Debaghine, né le 24 janvier 1917 à Alger, est issu d'une famille relativement aisée pour l'époque. Son père tenait un restaurant à Alger. Lettré en arabe, après des études secondaires, il obtient une bourse lui permettant de s'inscrire à la faculté de médecine où il obtiendra son doctorat.
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Dans cette évocation il ne sera question que de la médecine algérienne post-coloniale, celle qui a vu le jour après les accords d’Evian du 18 mars 1962 qui ont vu l’Algérie accéder à son indépendance après une exemplaire guerre de libération nationale qui aura duré plus de sept ans. Au lendemain du « cessez-le-feu » proclamé le 19 mars 1962, nous assisterons à un exode massif des pieds-noirs. Le départ massif et rapide de la population européenne allait plonger l’Algérie dans une dramatique situation.
Le Professeur Belgacem Ait Ouyahia est né le 10 octobre 1928 à Ain El Hammam (wilaya de Tizi Ouzou) où son père était instituteur. Après des études primaires dans sa région natale, il se rend à Alger pour effectuer ses études secondaires où il obtint son bac en 1948.
Il s’inscrit par la suite à la faculté de médecine d’Alger et effectue son premier stage d’interne en 1953/1954, au service de chirurgie de l’hôpital d’Orléansville (actuellement Chlef). Ce séjour dans cette ville le marquera au point où après se retraite en 1990, il lui consacrera un roman (les blés d’or du Chélif). Il effectuera également un remplacement dans la ville de Fort National (Larbaa Nath Irathen) où il fera la connaissance de Mouloud Feraoun.
Il soutiendra sa thèse de doctorat en médecine à Paris en 1955 puis reviendra à Alger où il ouvre un cabinet médical à Climat de France (Bab El Oued). Nous sommes alors en pleine guerre de libération, comme ses autres confrères algériens, il soignera les moudjahidines et particulier les blessés victimes de l’OAS lors de l’été 1962.
A la demande du FLN, et après le départ massif du corps médical français des hôpitaux algériens, il rejoindra l’hôpital Mustapha à la maternité où il entamera une spécialité en gynéco-obstétrique. Il est un des lauréats du premier concours d’agrégation organisé en Algérie en 1967. En 1971, il prendra la chefferie de service de la maternité de l’hôpital Mustapha où il formera des générations de gynécologues-obstétriciens (dont plusieurs des actuels professeurs de gynécologie) avec ses autres collègues Nefissa Hamoud (Pr. Laliam), Janine Belkhodja et Mimi Moatti.
Il prend sa retraite en 1990 et se consacrera alors à l’écriture, devenant un romancier très apprécié. Parmi ses ouvrage, on peut citer : Pierres et lumières : souvenirs d’un médecin algérien fils d’instituteur d’origine indigène ou encore les blés d’or du Chélif.
Il vient de nous quitter en ce mois de janvier 2012. Que Dieu l’accueille dans son vaste paradis.
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