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Responsable éditorial :
Professeur Larbi Abid
Des médecins cubains en Algérie
Note du 14/11/2019 17:46:32.
Le 1er Prix « Tedjini Haddam » décerné au Pr Jean-Paul Grangaud
Note du 05/11/2019 11:03:27.
Ouverture des inscriptions au Certificat de sur-spécialisation en hépatologie, gastro-entérologie et nutrition pédiatrique
Note du 30/07/2019 16:07:29.
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Le professeur Aldjia Noureddine est née le 28 mai 1919 à Médéa où son père exerçait en qualité d’instituteur à l’école indigène de la ville. Sa mère (née Yaker) fut l’une des toutes premières indigènes à suivre une scolarité primaire en 1906. En 1924 lorsqu’on inscrivit son frère aîné à l’école indigène de la ville, elle put s’inscrire à l’école ouvroir réservée aux filles indigènes à qui l’on apprenait à lire et à écrire et surtout les activités domestiques telles que couture, broderie, tissage etc.
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Pendant longtemps, le paludisme a considérablement pesé de tout son poids sur la vie des hommes de ce pays quelque soit leur race ou leur origine ainsi que sur le développement de vastes territoires. L’histoire du paludisme en Algérie révèle de nombreux enseignements sur les hommes, leurs us et coutumes et sur la relation entre eux et cette maladie.
par Larbi ABID
Mokrane Bouchouchi est né le 9 avril 1925. Il commence ses études primaires à Tablat, les poursuit à Tébessa, fait son collège à Miliana puis entre au lycée Bugeaud (actuel Emir Abdelkader). Il est reçu au baccalauréat en juin 1945 et entame des études de chirurgie dentaire à la faculté de médecine de Paris.
Il obtient son diplôme en 1953 et ouvre un cabinet près de la place Bugeaud (actuellement place Emir Abdelkader). Dès le début de la révolution il intègre le FLN et son cabinet devient une plaque tournante où se rencontrent les responsables dont Abane Ramdane et Benyoucef Ben Khedda.
Il est arrêté par les parachutistes en février 1957 et torturé. Il est ensuite emprisonné à Barberousse (actuel Serkadji) d'où il ne sort qu'en 1959. Au bout de 3 mois de mise au secret (même sa famille ne savait pas qui l'avait arrêté ni où il était détenu), c'est un officier de l'armée française qui lui avait vendu une villa à la Redoute, avec paiement à tempérament qui le recherchait qui a fini par le retrouver. C'est son intervention énergique qui a sauvé Mokrane d'une mort certaine.
Libéré, les militaires l'ont mis sous surveillance et ont exigé de lui de leur fournir des renseignements. Il arrive à déjouer leur vigilance et à Rallier l'Europe. Il va en Allemagne où il a un parent membre de la représentation FLN. Il rejoint ensuite le Maroc chez une tante installée à Essaouira.
A l'indépendance il retourne à Alger et ouvre à nouveau un cabinet dentaire. Avec un groupe restreint de chirurgiens-dentistes dont Mahiedine Hafiz et Mohammed Oucharef, il s'engage dans l'édification d'une école dentaire algérienne. Il abandonne son cabinet et entame une carrière universitaire. Il soutient une thèse de doctorat en 1969 ayant pour thème « Contribution à l'étude des fibromes ossifiants des maxillaires » et passe le concours d'agrégation en 1970. Il est alors nommé professeur chef de service de pathologie buccale.
Avec ses collègues, il met en place l'institut de chirurgie dentaire dont il a été Directeur pendant plus de 10 ans. Avec d'autres collègues, le Pr Bouchouchi a été à l'initiative de la création de la Société Algérienne de Pédodontie (actuellement Société Algérienne d'Odontologie Pédiatrique) dont il a été le premier président.
Il a aussi été président de la commission nationale chargée de la création des conseils de l'ordre. Il part à la retraite en 1990. Il a fini ses jours entre Alger et Paris où il est décédé le 18 avril 2015.
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