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Responsable éditorial :
Professeur Larbi Abid
Des médecins cubains en Algérie
Note du 14/11/2019 17:46:32.
Le 1er Prix « Tedjini Haddam » décerné au Pr Jean-Paul Grangaud
Note du 05/11/2019 11:03:27.
Ouverture des inscriptions au Certificat de sur-spécialisation en hépatologie, gastro-entérologie et nutrition pédiatrique
Note du 30/07/2019 16:07:29.
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Cette dame au caractère bien trempé, fait partie de ces icones que l’Algérie s’enorgueillit d’avoir enfantées un jour. Née à Alger un 2 avril de 1928, elle a brisé tous les tabous. D’abord celui des enfants nés de mariages mixtes, de militante communiste avec l’étiquette étriquée d’apostasie- « Je suis profondément croyante »- chose qu’elle affirme dans l’émission radiophonique « J’avoue que j’ai vécu » de Malika Lafer, celui de l’étudiante indigène qui ne pouvait prétendre qu’au concours d’externat et enfin celui du planning familial lancé à la fin des années 60, une fois la souveraineté nationale recouvrée.
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L'intendant civil Genty de Bussy, qui avait la responsabilité de l'hygiène et de la santé dans la Régence, signa, le 12 septembre 1832, un décret instituant à Alger un jury de médecine appelé à examiner et à recevoir les candidats français et étrangers aspirant à devenir pharmaciens. Ce jury, composé d'un médecin, d'un chirurgien et de trois pharmaciens militaires, pouvait délivrer un diplôme de pharmacien permettant d'exercer la pharmacie dans la Régence d'Alger.
Par son fils le docteur Mahmoud AROUA, Président de la Société Algérienne d'Histoire de la Médecine
Le docteur Ahmed AROUA est né le 11 mai 1926 à M'doukal, Hodna (wilaya de Batna). Il doit sa formation arabe et islamique essentiellement à son père Mohamed Esseddik, lui-même formé à l'université islamique Zitouna de Tunis. Il fit ses études de médecine à la faculté de Montpellier où il soutint sa thèse de doctorat en médecine en octobre 1955.
Rentré à Alger, il ouvre un cabinet médical et ne tarde pas à s'intégrer au collectif des médecins de l'organisation politique du FLN. Il est arrêté en février 1957 et c'est dans différents camps et surtout à Bossuet, qu'il écrit de nombreux poèmes en arabe et en français parmi lesquels des chants nationaux. Après l'indépendance, il a continué ses activités médicales. En 1971, il s'intègre dans le secteur de la santé publique. En 1981, il obtient son doctorat en sciences médicales et devient professeur en médecine sociale.
Il a occupé des postes de responsabilité au Ministère de la Santé, à l'Institut National de Santé Publique et au CHU Mustapha. En 1989, il est nommé recteur de l'université des sciences islamiques de Constantine, poste qu'il assume jusqu'au 27 février 1992, date de son décès. En plus de ses fonctions officielles, il a participé à de nombreuses manifestations scientifiques, culturelles et sociales. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages de médecine préventive, d'histoire de la médecine et d'islamologie.
Le docteur AROUA a été membre fondateur et 1er vice-président de la Société Algérienne d'Histoire de la Médecine en 1979. Parmi ses écrits sur l'histoire de la médecine, un ouvrage intitulé "Hygiène et Prévention chez Ibn Sina" (ed. SNED, Alger, 1979) et de nombreux articles et communications dont :
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