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Responsable éditorial :
Professeur Larbi Abid
Des médecins cubains en Algérie
Note du 14/11/2019 17:46:32.
Le 1er Prix « Tedjini Haddam » décerné au Pr Jean-Paul Grangaud
Note du 05/11/2019 11:03:27.
Ouverture des inscriptions au Certificat de sur-spécialisation en hépatologie, gastro-entérologie et nutrition pédiatrique
Note du 30/07/2019 16:07:29.
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Né le 5 septembre 1925 à Tlemcen, le professeur M. BENABADJI a obtenu le diplôme de docteur en médecine en 1952 à la faculté de médecine de Montpellier. En 1962 il fait son entré dans le secteur public où il est nommé le 8 novembre 1962 médecin-chef du Centre de Transfusion Sanguine (CTS) du CHU Mustapha d'Alger. Ce CTS fut érigé en janvier 1963 en Centre Algérien de Transfusion Sanguine.
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…j’ai ressenti le devoir de rédiger et d’insérer dans le numéro 8 de la revue « Le journal du Praticien » de l’année 1996, un hommage à notre Maitre, le Pr. Bachir Mentouri qui venait malheureusement de disparaitre après une longue maladie. J’ai quitté la CCA vingt ans auparavant, mais mes souvenirs étaient restés intacts. J’ai relu ce que j’avais écrit alors. Aujourd’hui, je n’aurais pas rajouté ni supprimé une ligne de ce qui me paraissait, à l’époque, la traduction fidèle et sincère de la trajectoire de cet »honnête homme » dans l’acceptation la plus noble du terme.
Par Fadéla Belkhenchir
Djillali Belkhenchir est né le 30 mars 1941 à Oued Rhiou (Relizane). Sa vie a été marquée par une volonté constante de faire coïncider son métier de médecin et sa conviction profonde que l'être humain est un tout dont il faut considérer chacun des aspects avec une égale et bienveillante attention.
Les hommes, les femmes, les enfants peuvent malheureusement se trouver en butte aux maladies mais le médecin se doit avant tout de préserver leur intégrité physique et morale non seulement en défendant leur droit à la santé mais aussi leur droit à l'éducation, leur droit à un développement sain, leur droit à la vie.
Toute l'existence du professeur Belkhenchir a été une illustration de cette conviction : depuis le moment où, jeune médecin à Douéra en 1967, il n'a cessé de se tenir aux cotés de la population du village, jusqu'à cet hôpital de Birtraria (El Biar) où il a perdu la vie le 10 octobre 1993 et où il luttait chaque jour aussi bien pour la santé des petits malades que pour leur droit à être des personnes, leur droit à une scolarisation normale, leur droit aux loisirs, leur droit au bonheur…
Constamment sur la brèche dans le combat pour la dignité de l'Homme, il n'a pas ménagé ses efforts pour dénoncer les atteintes à l'intégrité physique et morale de ce dernier par le biais du comité algérien contre la torture qu'il a animé dès octobre 1988 jusqu'à la veille même de sa mort, de même qu'il a toujours répondu présent aux cotés des femmes luttant pour leurs droits de citoyennes notamment lors de la célébration du 8 mars.
(N.B. : l'hôpital Birtraria où il a dirigé le service de pédiatrie et où il est mort porte son nom)
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