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Horizons | Algérie | 20/05/2024 | Lire l'article original
Les hépatites B et C chez les patients hémodialysés posent un vrai défi pour les professionnels de la santé. C’est pourquoi Pr Nabil Debzi annonce l’actualisation du guide national de prise en charge de ces infections virales.
Elles impactent la qualité de vie de patients déjà vulnérables en raison de leur état immunodépressif. Pour réduire la prévalence de ces maladies, qui est de 23,8 % en Algérie, le Pr Debzi, chef du service d’hématologie du CHU Mustapha Pacha, souligne qu’elles représentent 80 % des infections chroniques enregistrées chez ces patients. Notre interlocuteur annonce au passage l’actualisation et la mise à jour du guide national de prise en charge des hépatites B et C qui inclut le schéma de vaccination contre ces maladies.
Pr Debzi plaide pour une meilleure observance des règles d’hygiène par les praticiens lors des séances d’hémodialyse. Ce traitement est vital pour les patients atteints d’insuffisance rénale terminale. Les virus de l’hépatite B (VHB) et C (VHC) peuvent être transmis par le sang, rendant les patients hémodialysés particulièrement vulnérables en raison de la nature invasive et répétitive du traitement, a-t-il rappelé. Bien que la prévalence ait diminué par rapport aux années 90, où elle atteignait 48 %, des efforts supplémentaires sont nécessaires pour atteindre zéro d’ici 2030.
Pour lutter efficacement contre ces virus, Pr Debzi exhorte les pouvoirs publics à budgétiser les programmes d’élimination des hépatites pour réduire leur prévalence et atteindre l’objectif de zéro hépatite, d’ici 2030, conformément aux directives de l’OMS. Pour atteindre cet objectif, la prévalence doit diminuer de 7 % chaque année. «Malheureusement, nous constatons une baisse qui ne dépasse pas 0,5 %, nous sommes loin de notre objectif», regrette-t-il.
Par ailleurs, Pr Debzi annonce la signature de 2 conventions entre la Caisse nationale des assurances (CNAS) et un hôpital turc pour les adultes et un hôpital belge pour enfants, afin d’augmenter le nombre de patients bénéficiant d’une greffe hépatique. Actuellement, dix patients par an sont concernés toutes catégories d’âge confondues.
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