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Le matin | Maroc | 08/07/2024 | Lire l'article original
Cette étude est parmi de nombreuses autres publiées désormais sur ces traitements contre le diabète, porteurs de profits astronomiques pour les entreprises pharmaceutiques.
Une classe de traitements contre le diabète, qui inclut le best-seller Ozempic, est associée à une réduction du risque de développer certains cancers, selon une étude publiée vendredi dernier dans la revue scientifique «JAMA» (Journal of the American Medical Association).
Cette classe de traitements imite une hormone intestinale (GLP-1), et même si elle existe depuis environ 20 ans, une nouvelle génération de ces médicaments est devenue ces dernières années un véritable phénomène, du fait des pertes de poids importantes qu’elle peut entraîner.
Parmi cette nouvelle génération : Ozempic, un traitement du laboratoire danois Novo Nordisk contre le diabète de Type 2, une maladie pour laquelle l’obésité est un facteur de risque très important. L’étude a comparé des patients atteints de diabète de type 2 ayant reçu de l’insuline, et d’autres ayant reçu cette classe de traitements, entre 2005 et 2018 aux États-Unis.
Les traitements analogues du GLP-1 étudiés comprenaient ceux utilisant la molécule liraglutide, lixisenatide, ou encore semaglutide et celle d’Ozempic. Ozempic n’a toutefois été approuvé aux États-Unis qu’en 2017. Les chercheurs ont trouvé que les patients ayant reçu les analogues du GLP-1 avaient un risque significativement moindre de développer 10 cancers sur 13 étudiés, dont le cancer de l’œsophage, colorectal, du rein, du pancréas, de l’ovaire, ou encore du foie.
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