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Horizons | Algérie | 25/06/2024 | Lire l'article original
Réglementer la médecine complémentaire pour assurer la qualité des soins est l’objectif de la journée d’étude tenue lundi à Alger, par le CNESE (Conseil national économique, social et environnemental).
Organisé en partenariat avec l’Université d’Alger 2 Abou El Kacem Saad Allah et la Fondation nationale pour la promotion de la santé et du développement de la Recherche (FOREM), le CNESE a décidé cette journée d’étude à l’Université d’Alger II, portant sur la thématique « Réguler le secteur des médecines alternatives ».
70% du peuple algérien a recours à la médecine complémentaire
« Un secteur qui évolue de manière exponentiel en Algérie, mais dans un environnement informel », affirme la Présidente du CNESE, Mme Rabia Kharfi. S’exprimant à l’ouverture de la manifestation qui a vu la participation d’experts, de représentants de différents secteurs, elle a soutenu que « l’importance de la médecine alternative est indéniable, car 70% de la population y a recours».
Mme Kharfi poursuit dans ce sillage : « elle représente une alternative pour les traitements couteux, un savoir-faire qui relève de notre patrimoine ancestral, néanmoins cette médecine n’est pas réglementée ». Raison pour laquelle, a-t-elle ajouté, « des efforts considérables sont déployés par les autorités, notamment dans l’aspect organisationnel et cadrage de l’activité, dans le but de protéger en premier lieu la santé publique des citoyens.
L’impact économique est incontestable
Mme Kharfi a également mis l’accent sur l’impact économique de la médecine complémentaire, au vu du nombre des startups que le secteur génère et donc les postes d’emplois. D’où la nécessité, « d’élaborer un cadre juridique pour cette activité, en misant sur la conjugaison des efforts de secteurs concernés.
Cela permettra d’éviter les risques pouvant résulter d’un usage inapproprié des médecines complémentaires », a-t-elle précisé. D’emblée elle a estimé que « cette initiative s’avère très prometteuse au vu de l’intérêt accordé par un nombre important d’enseignants chercheurs à la question de la santé intégrative ».
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