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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Le Maroc se dirige-t-il vers une 4e dose du vaccin anti-Covid-19 ? Quels sont les effets indésirables des vaccins enregistrés par le ministère de la Santé ? Comment expliquer le décès ou la paralysie après l'administration du vaccin ? Le ministère de la Santé a consacré une séance " Live" pour répondre aux questions les plus fréquentes des citoyens. En voici quelques-uns :
Après la 3e dose du vaccin, le Maroc se dirige-t-il vers une 4e dose pour renforcer davantage l’immunité ?
A ce jour, nous n’avons pas de données scientifiques sur la possibilité d’administrer la 4e dose du vaccin de la Covid-19.
Quels sont les effets indésirables des vaccins contre la Covid-19 qui ont été identifiés par le ministère de la Santé ?
Au Maroc, il n’y a pas eu d’effets secondaires graves enregistrés après l’administration des différents vaccins. Les seuls effets observés ne dépassent pas quelques signes considérés comme ordinaires, notamment la fièvre et la rougeur. Ces effets disparaissent normalement après quelques jours.
Comment expliquer des décès ou des paralysies survenus chez certaines personnes après la réception du vaccin ?
Aucun lien prouvé n’a été établi à ce jour entre l’administration du vaccin et le décès ou la paralysie. Il faut savoir que si une personne décède ou réagit mal au vaccin, toute une équipe médicale se mobilise pour vérifier le lien entre l’administration du vaccin et le décès. Malheureusement, les fausses informations continuent à circuler sur les réseaux sociaux, et cela engendre des sentiments de peur chez la population.
Le vaccin anti-Covid-19 peut-il engendrer des fourmillements ?
Les fourmillements peuvent avoir plusieurs raisons, notamment le manque de magnésium. Cela peut être dû aussi à l’effet de la somatisation, c’est-à-dire que la sensation ressentie par la personne ne résulte pas d’une cause organique mais plutôt émotionnelle. Il faut savoir aussi que les réactions suite à l’administration du vaccin diffèrent d’une personne à l’autre. Ce qui est sûr, c’est que tous les vaccins administrés au Maroc ont prouvé leur innocuité. Soulignons dans ce sens qu’on est submergé par les informations sur la vaccination, ce qui risque d’alimenter les émotions négatives chez certaines personnes.
Pourquoi on continue à administrer le vaccin aux citoyens alors que l’on observe que des personnes attrapent la maladie même si elles sont totalement vaccinées ?
Il faut savoir que le fait de recevoir le vaccin n’implique pas systématiquement que l’on ne va pas attraper le virus. Ce qu’il faut retenir, en l’occurrence, c’est que le vaccin protège des formes graves de la maladie et des décès. De nombreuses études scientifiques confirment ainsi qu’une personne non vaccinée a 11 fois plus de chances de mourir du Covid-19 et 10 fois plus de chances d’être admise dans les services de réanimation, que si elle était vaccinée. A ce jour, la Covid-19 a malheureusement causé le décès de 14.650 personnes, 32 enfants et plus de 50 femmes enceintes
Une personne qui vient de guérir de la Covid-19 ne peut pas recevoir immédiatement le vaccin, et par conséquent, ne peut pas avoir son pass vaccinal. Quelle solution alors ?
Effectivement, une personne qui vient de guérir de la Covid ne peut recevoir le vaccin qu’après 4 semaines de la disparition de tous les symptômes cliniques de la maladie. En attendant, elle pourra se rendre à l’hôpital le plus proche pour recevoir un document prouvant que son état de santé ne lui permet pas potentiellement de recevoir le vaccin.
Qu’en est-il pour les personnes qui ont des contre-indications à la vaccination et qui ne peuvent pas avoir leur pass vaccinal ?
Les personnes ayant de vraies contre-indications à la vaccination à savoir, le choc anaphylactique ou l’&oelin;dème de Quincke, peuvent recevoir un certificat délivré par la délégation du ministère de la Santé. Ce document remplace le pass vaccinal.
Quel est le type du vaccin recommandé pour la femme enceinte ?
Dans les trois premiers mois, la femme enceinte peut recevoir le vaccin de Sinopharm. Après les trois premiers mois, les femmes enceintes peuvent recevoir tout type de vaccin.
Quand est-ce qu’il est recommandé de faire le vaccin de la grippe saisonnière ?
Une personne peut recevoir le vaccin de la grippe en principe un mois après avoir reçu la 3e dose du vaccin.
Pourquoi faut-il continuer à adopter les mesure barrières si l’on est totalement vaccinés ?
L’adoption des mesures barrières reste plus que nécessaire même avec la vaccination puisque la pandémie n’est pas encore finie et le virus circule toujours. D’ailleurs, des pays mieux vaccinés que le Maroc subissent actuellement une recrudescence parce qu’ils ont laissé tomber les mesures barrières.
Nabila Bakkass
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
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