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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
L’intégration des enfants en situation de handicap dans la campagne de vaccination figure parmi les points clés soulevés par le ministre de la Santé et de la protection sociale, Khalid Aït Taleb, dans le cadre de son plan d’accélération de cette opération. La décision trouve tout son intérêt puisque ces enfants présentent un risque accru de contracter la maladie, mais force est de reconnaître que certaines précautions doivent être prises pour assurer le bon déroulement de la vaccination de cette population.
Selon la dernière note adressée par le ministère de la Santé aux directeurs des délégations régionales de la Santé, les enfants en situation de handicap doivent être intégrés dans la campagne de vaccination contre la Covid-19 en urgence. Contactée par « Le Matin », Dr Laïla Tami, pédiatre, souligne que la vaccination de cette catégorie de la population est une démarche très recommandée. En effet, explique-t-elle, « les enfants en situation de handicap sont touchés de manière disproportionnée par la Covid-19, à la fois directement en cas d’infection ou indirectement ». La spécialiste note que ces enfants présentent un risque accru de contracter la maladie pour plusieurs raisons, notamment les obstacles à l’application des mesures d’hygiène, les difficultés à respecter la distanciation physique et la nécessité de recourir au toucher ou à une assistance physique.
Pis encore, selon Dr Tami, ces enfants peuvent présenter un risque de formes graves de la maladie ou de décès s’ils contractent la Covid-19, à cause de problèmes de santé sous-jacents associés à leur handicap ainsi que des obstacles qui les empêchent d’accéder en temps utile à des soins de santé appropriés. « Ces enfants peuvent aussi être sujets à un risque d’aggravation de leurs problèmes de santé ou d’apparition de nouvelles infections, vu la priorité accordée par les établissements de santé à la prise en charge des personnes atteintes de la Covid-19, au détriment d’autres infections », alerte la pédiatre.
« La vaccination des enfants en situation de handicap permet de les protéger et de protéger leur entourage », confirme Dr Moulay Saïd Afif, membre du Comité scientifique et technique de la vaccination. Dans ce sens, l’expert confirme au « Matin » que « la logistique est en cours de préparation pour vacciner les enfants en situation de handicap avec toutes les conditions qui leur seront adaptées ». Dans le même sens, Dr Tami insiste sur l’importance de prendre certaines précautions pour mieux assurer l’opération de vaccination de cette catégorie. Il s’agit, entre autres, d’« accorder un accès prioritaire, notamment aux enfants qui présentent des signes d’anxiété ou de désorganisation pendant la période d’attente avant la vaccination et de prévoir un endroit spécifique en retrait et plus intime qui soit mis à la disposition des enfants en situation de handicap ».
En outre, « des stratégies doivent être remises aux équipes de vaccination afin de faciliter la communication avec les personnes en situation de handicap ainsi que les personnes les accompagnant », précise la pédiatre qui ne manque de souligner la nécessité de la présence d’un personnel formé au sein des centres de vaccination pour porter assistance à ces enfants et à leurs accompagnants ou leurs parents. Soulignons, par ailleurs, que la note du ministre de la Santé et de la protection sociale a été adressée aux directeurs des délégations régionales de la Santé afin de mettre en œuvre un plan d’accélération de la vaccination anti-Covid au niveau des régions. La note fait d’ailleurs suite au ralentissement du nombre des personnes vaccinées observé ces dernières semaines.
Nabila Bakkass
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