Lire le document (PDF UNICEF)
Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
En matière de vaccination, on est encore loin du compte, alertent les spécialistes de santé publique. Ils se comptent par millions, les enseignants, les étudiants, les fonctionnaires ou autres travailleurs qui ne sont pas encore vaccinés.
Une situation qui inquiète les autorités sanitaires mais surtout les professionnels de la santé. « Nous lançons, encore une fois, un nouvel appel, particulièrement en direction de la population active, dans les secteurs tels que l'enseignement, y compris les étudiants, ou les secteurs économiques public et privé, à se faire vacciner », a plaidé », hier mercredi, le directeur des activités médicales et paramédicales au CHU « Mustapha Pacha » et président du Syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires (SNECHU), le Pr Rachid Belhadj. Invité de la Radio nationale, le Pr Rachid Belhadj a « mis en garde contre la baisse d'engouement pour la vaccination, en raison de la réduction du nombre de contaminations quotidiennes », a-t-il expliqué. « Le constat est là, lorsqu'il y a plus de cas, plus de décès et plus d'angoisse, les gens vont aller se faire vacciner ; maintenant, nous sommes dans une situation d'accalmie, avec moins de décès, moins de cas et moins de personnes hospitalisées, mais on est à une vitesse très faible de vaccination », a-t-il martelé. « L'objectif de vacciner 30 à 35 millions d'Algériens, d'ici le mois de décembre, semble difficile d'atteindre », a déploré le Pr Rachid Belhadj. « A ce rythme-là, nous ne pourrons jamais l'atteindre », a-t-il prévenu, « même s'il ne faut pas baisser les bras et continuer à sensibiliser la population », a-t-il ajouté.
Pour le président du Syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires, « le danger se situe dans les secteurs où il y a des masses de personnels », citant l'exemple de l'enseignement supérieur. « Nous avons deux millions d'étudiants, moins de 4% d'entre eux sont vaccinés », a-t-il révélé. « Ceci inquiète les professionnels de santé, car les étudiants en médecine sont en contact avec les patients dans les hôpitaux », a encore martelé le Pr Rachid Belhadj, n'excluant pas l'idée « d'obligation de vaccination pour les personnels de santé ou d'instauration du pass sanitaire pour certains secteurs sensibles, afin de protéger la population », a-t-il indiqué. « Ceci est en vigueur même dans les pays les plus démocratiques », a-t-il argumenté. « Nous ne sommes pas à l'abri d'une quatrième vague, il faut s'y préparer », a encore mis en garde le professeur de médecine, surtout contre le relâchement dans le respect du protocole sanitaire obligatoire, à savoir la distanciation physique et le port obligatoire du masque de protection. « Les gens ne respectent plus les gestes barrières », a-t-il alerté, regrettant également « certains comportements constatés, y compris dans les rangs du personnel de santé : « Ce n'est pas étique ni déontologique, que des gens qui ont refusé le vaccin, demandent maintenant à se faire administrer un vaccin précis pour pouvoir faire leurs démarches d'obtention de visa », s'est-il indigné.
El-Houari Dilmi
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
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