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Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
La croissance d’un secteur biotechnologique au Maroc, et plus globalement en Afrique, présente d’immenses opportunités pour les investisseurs du continent, et dans de multiples autres secteurs. C’est ce que révèlent le Control risks et l’Oxford economics Africa qui viennent de lancer la sixième édition de l’« Africa risk-reward index ».
Alors que les campagnes de vaccination progressent lentement et que d’autres vagues d’infections sont probables, l’Afrique continue d’être fortement touchée par la pandémie de Covid-19. C’est le constat établi par le spécialiste mondial de la gestion des risques, Control risks, et l’Oxford economics Africa, une entreprise de recherche macroéconomique en Afrique, basée en Afrique du Sud depuis 2003, à l’occasion du lancement, mardi 21 septembre 2021, de la sixième édition de l’« Africa risk-reward index». Si le Guide de référence des décideurs politiques, chefs d’entreprise et investisseurs, relève certaines vulnérabilités de l’Afrique liées, entre autres, à sa dépendance à l’égard de l’aide extérieure en matière de soins de santé et de biotechnologie, il n’en met pas moins en évidence des avancées majeures, en matière de santé.
En effet, partout à travers l’Afrique, au Liberia, au Nigeria, au Sénégal et au Sierra Leone, des capacités de séquençage génomique sont en cours d’installation. Plusieurs autres initiatives visent à accroître la capacité du continent à développer et fabriquer des vaccins, notamment un centre de transfert de technologies du vaccin à ARNm en Afrique du Sud et des installations de production en Égypte, au Maroc et ailleurs. Laboratoires, centres de dépistage, et solutions numériques transfrontalières, de tests et de traçages, ont ainsi proliféré. Il se peut que ces développements aient été motivés par la Covid-19, mais leur application ne se limite plus uniquement à la pandémie actuelle, ni même aux seuls soins de santé.
La croissance d’un secteur biotechnologique en Afrique représente d’immenses opportunités pour les investisseurs du continent et concerne de multiples autres secteurs. « (…) les difficultés auxquelles l’Afrique a été confrontée pour obtenir, non seulement des vaccins, mais aussi toute une gamme d’équipements et de traitements, ont stimulé l’innovation et encouragé d’importants investissements dans les capacités en technologies et biotechnologies médicales. L’émergence d’un secteur biotechnologique sur le continent recèle un énorme potentiel qui dépasse largement la pandémie de Covid-19 et de simples applications de soins de santé », a déclaré Barnaby Fletcher, associé directeur de Control risks. Mais ce vent d’espoir ne suffit pas à alléger les fardeaux qui pèsent encore sur l’Afrique, lesquels ont été, par ailleurs, alourdis pas la crise.
En effet, le continent est confronté à une nouvelle crise de la dette avec un ratio dette/PIB qui a atteint, en 2020, son plus haut niveau depuis vingt ans. Dans ce contexte préoccupant, certains cas sont encore plus problématiques, comme celui de la Zambie, premier pays à faire défaut sur sa dette, à la fin de l’année dernière, du fait de la pandémie de Covid-19. Cette dernière n’est, certes pas, à l’origine de l’endettement africain, mais elle l’a exacerbée, et le coût du service de la dette va consommer des ressources budgétaires qui devraient être utilisées pour soutenir le redressement post-pandémie.
Selon François Conradie, économiste politique principal chez Oxford economics Africa, « le fardeau de la dette africaine s’est considérablement alourdi au cours des 18 derniers mois, car les gouvernements ont emprunté pour financer, à la fois leur riposte face à la Covid-19, et les mesures de relance visant à atténuer l’impact économique de la pandémie. Dans le contexte actuel de la faiblesse des taux d’intérêts, la dette semble gérable mais la Fed américaine vient d’annoncer, clairement, que l’heure de la réduction des mesures de relance monétaire avait sonné. Quand les banques centrales commenceront à remonter leurs taux, les gouvernements africains seront confrontés à des problèmes auxquels ils ne trouveront pas facilement de solutions ».
Le fardeau de la dette présente des risques pour les économies comme pour les entreprises. L’obligation de son remboursement mettra les entreprises publiques à rude épreuve, et aura tendance à limiter les opportunités des acteurs du secteur privé qui font affaire avec les gouvernements. Si les options de restructuration ou de remboursement de la dette sont limitées, certaines solutions innovantes sont toutefois en discussion et en train d’être testées. Les nouvelles obligations sociales et les mécanismes de financement régionaux n’offriront pas de solution miracle permettant de revenir à une gestion budgétaire saine, mais ils pourraient contribuer à réduire la menace que représente l’endettement et à offrir de nouvelles opportunités aux investisseurs. À la crise de la Covid-19 et de la dette, viennent s’ajouter la recrudescence des tensions dans la Corne de l’Afrique, accroissant l’instabilité et nuisant à la sécurité du continent, comme jamais, depuis des décennies. Pendant ce temps, le monde occidental, qui n’entend plus guère intervenir militairement à l’étranger, se désengage progressivement de l’Afrique. Ce qui rend les prochaines années difficilement prévisibles. Au mieux, ces stratégies pourraient prendre la forme d’une coopération régionale, à l’instar de l’intervention de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) au Mozambique, voire d’une redéfinition complète des moyens à déployer pour lutter contre les rébellions. Au pire, des actions unilatérales, menées par des pays cherchant à s’imposer en tant que gardiens de la sécurité régionale, aggraveront les tensions, intensifiant ainsi les courses à l’armement, avec un exemple édifiant, celui du différend entre le Maroc et l’Algérie.
Khadim Mbaye
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