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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Partisan des Assises nationales de la santé, le président du conseil de l’Ordre des médecins, le docteur Mohamed Bekkat Berkani, estime essentiel de transformer les résolutions en décisions exécutoires, et ce dans le cadre d’une feuille de route de la réforme du système de santé.
Entretien réalisé par Soraya Guemmouri
El Moudjahid : Le gouvernement a annoncé la tenue des Assises nationales de la santé. Comment devraient-elles se dérouler ?
Dr Bekkat Berkani : Sur le plan organisationnel, il est important de précéder ces assises nationales par des assises régionales ou au niveau des wilayas. Toutes ces réunions devraient avoir lieu sans exclusion des professionnels de la santé, quelle que soit leur fonction et d’une manière représentative. Il est également nécessaire de créer une commission nationale consacrée à ces assises. Elle se chargera de préparer les thèmes des assises nationales, pour pouvoir engager les discussions avec les représentants issues des wilayas ou des régions. Ce rendez-vous très attendu ne concerne pas uniquement le ministère de la Santé. Plusieurs autres ministères devraient y contribuer, comme c’est le cas des départements de l’Intérieur, des Finances et, bien évidemment, du Travail, ainsi que l’Industrie pharmaceutique. Il est essentiel que les résolutions de ces réunions se transforment en décisions exécutoires, et ce dans le cadre d’une feuille de route de la réforme du système de la santé. Il est aussi nécessaire que le conseil de l’Ordre des médecins, qui dispose de représentations au niveau de douze régions du pays, participe, à l’instar de toutes les institutions et organismes concernés, à la rédaction de cette feuille de route, à court, à moyen et à long terme.
Parmi les axes prioritaires du Plan d’action du gouvernement, figure l’amélioration, voire l’optimisation de la couverture sanitaire à travers toutes les wilayas...
L’amélioration de la couverture sanitaire passe inéluctablement par un cadre légal adapté aux exigences. Il faudrait prévoir, d’autre part, des mécanismes de ventilation des personnels dans les zones d’ombre dépourvues de compétences médicales, en améliorant leur statut social, en se penchant sur le traitement et les salaires, ainsi que sur l’impératif d’améliorer l’environnement professionnel, en veillant, en particulier, à garantir tout le matériel nécessaire à une bonne prise en charge des patients.
Il y a aussi nécessité d’humaniser les soins…
Il est important, d’abord, d’améliorer la qualité d’accueil de nos patients, comme il est primordial, aujourd’hui que les cas quotidiens de Covid sont en baisse, de procéder à une remise en marche des services hospitaliers, en particulier les services chirurgicaux. Il est également préconisé d’assurer la disponibilité des rendez-vous médicaux, particulièrement en oncologie.
Que faut-il faire, aujourd’hui encore, pour lutter au mieux contre la Covid-19 ?
La vaccination est le seul moyen de sortir de cette pandémie. Pour arriver aux chiffres que nous souhaitons, nous devons multiplier les efforts en matière de sensibilisation des Algériens à la nécessité de se faire vacciner. Il faut en effet une communication agissante, voire, agressive ciblant les populations qui n’ont pas été encore vaccinées. Il faut aussi imposer une contrainte administrative pour la catégorie de populations en charge du public et qui refuse de se faire vacciner. Il en est de même pour l’accès aux espaces de détente et de loisirs, qui doit être, à mon avis, conditionné par le pass sanitaire. Toutes, ces actions permettraient de freiner la circulation du virus et d’assurer une vitesse acceptable de la campagne de vaccination pour arriver à l’immunité collective.
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
C'est tout l'objet de ce cours qui se présente sous forme d'un « mini MOOC » qui nécessite 2 heures d'investissement au maximum. Plus d'informations
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