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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Avec le recul du nombre de personnes atteintes de la Covid-19 dans la wilaya d’Oran, le taux d’occupation des lits réservés aux malades contaminés au niveau des différentes infrastructures sanitaires oscille entre 50 et 60%. Les hôpitaux reprennent ainsi un rythme de travail «normal», assure-t-on à la direction locale de la santé.
« Les personnels et les hôpitaux respirent », se réjouit le chargé de communication de la DSP, Youcef Boukhari, faisant savoir que les 600 lits Covid-19 répartis entre les hôpitaux Nedjma et d’El-Kerma, les services de pneumologie et de médecine interne du CHU d’Oran, et les établissements hospitaliers d’Aïn El-Turck et El-Mohgoune (Arzew) ne sont occupés qu’à moitié.
La courbe des nouveaux cas continue à baisser, atteignant 30 à 40 cas par jour dans la wilaya d’Oran, qui a frôlé les 900 cas en pleine période de la pandémie, a-t-on précisé. « C’est un véritable soulagement pour les équipes médicales, qui ont travaillé avec un rythme infernal durant plusieurs semaines », souligne le directeur de l’hôpital Nedjma, Karim Laâroussi.
En plus de l’hospitalisation des malades contaminés, cette structure était la principale à assurer également les consultations. « Nous recevions une moyenne de 400 consultations par jour durant des semaines », s’exclame le même responsable.
« Des journées de travail sans la moindre pause. Le personnel médical n’avait même pas le temps pour se restaurer ou accomplir sa prière », décrit-il, précisant que ce même personnel engagé dans la lutte anti-Covid-19 n’a pas eu droit à un congé ni à des récupérations. « La situation était insupportable », dit-il.
Il reconnaît que son personnel était au bout du rouleau. « Il n’était pas rare de voir un médecin ou un infirmier craquer sous la pression, pleurant dans un coin ou piquant une crise de nerfs », affirme-t-il encore.
De son côté, le Pr Nadjet Moffok, infectiologue en chef à l’hôpital El-Kerma, partage cet avis. « Le rythme était carrément insoutenable », dit-elle. L’accalmie des derniers jours est vécue dans son établissement comme une délivrance.
« Depuis quelque temps, nous arrivons à discuter des cas entre spécialistes, alors qu’on faisait le tri dans les couloirs pendant la crise. Nous prenons de petites pauses pour manger. Nous nous arrêtons pour nous saluer, pour échanger les nouvelles. Pendant le pic de la pandémie, toutes ces choses normales étaient quasiment impossibles », raconte-t-elle.
L’hôpital d’El-Kerma, ouvert dans l’urgence pour accueillir les malades Covid-19 en août dernier, avec une capacité d’accueil initiale de 120 lits, a dû faire des extensions pour atteindre les 160 lits.
C’est dire toute la pression que nous « avons subie », souligne cette spécialiste. En plus du rythme infernal de travail, il fallait encore gérer une autre pression, celle d’une population « carrément prise de panique ». Nadia, médecin généraliste qui assurait les consultations à l’hôpital Nedjma, confie : « Nous avons subi toutes sortes de violences verbales. Certains nous ont accusés de laxisme, de passe-droit et d’incompétence. Les insultes et les menaces étaient notre lot quotidien », décrit-elle, la gorge nouée.
Le directeur de l’hôpital de la cité Nedjma affirme que plusieurs cas de violences, allant jusqu’à des agressions physiques, ont été signalés. « Le plus grave enregistré était une agression physique dont a fait l’objet un agent de sécurité. Ce qui lui a valu quatre points de suture », a-t-il fait savoir.
Le personnel médical, toujours présent et continue à mener son combat contre le virus, reconnaît le même responsable. « Lorsque nous atteindrons un taux d’occupation de 25% des lits, nous pourrons commencer la programmation des journées de récupération et des petits congés ne dépassant pas les 10 jours », assure M. Laâroussi. Cette évolution satisfaisante de la situation pandémique à Oran a conduit à une diminution de la pression sur les structures de santé.
Toutefois, la vigilance reste de mise devant les risques de la survenance d’une quatrième vague qui alimente toujours les craintes des spécialistes.
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
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