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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Le variant « Mu » du coronavirus ne constitue, pour l’instant, aucune source d’inquiétude pour le Maroc ou le reste du monde, à la lumière des données scientifiques disponibles sur ce variant et les avis d’experts et d’observateurs de la situation épidémiologique liée à la pandémie dans le monde, a indiqué le médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé, Tayeb Hamdi.
La propagation de ce variant, apparu pour la première fois en Colombie, est encore très faible au niveau mondial, a relevé Tayeb Hamdi, notant qu’il ne constitue que 0,1% du nombre des nouveaux cas d’infection à la Covid-19 (soit un cas sur 1.000 nouvelles infections dans le monde).
Le chercheur a, en outre, souligné que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé le variant « Mu » dans la catégorie des variants à intérêt qui pourraient être capables de résister aux anticorps produits par les vaccins ou ceux résultant d’une infection antérieure à la Covid-19.
Ces hypothèses, ajoute Tayeb Hamdi, ne sont cependant fondées que sur des analyses et études préliminaires en laboratoire et ne constituent pas des études approfondies de la réalité, ce qui fait de ce variant une source d’intérêt et de suivi uniquement et non une source de préoccupation.
Les experts estiment que ce nouveau variant n’atteindra pas le niveau de risque du variant « Delta » et écartent l’hypothèse qu’il se propage aussi rapidement que cette souche.
Il a, par ailleurs, souligné que l’émergence de nouveaux variants du coronavirus est normale étant donné que la propagation de la pandémie se poursuit et que le virus se transmet d’une personne à l’autre, expliquant que la plupart de ces mutations n’ont pas d’importance et ne disposent pas de caractéristiques différentes de la forme originale du virus, en termes de vitesse de propagation et de dangerosité.
Les variants préoccupants, selon la classification de l’OMS, sont ceux qui font montre d' « une hausse de la capacité du virus à se transmettre de manière extensive », ou d' »une modification des symptômes cliniques de la maladie », ou ceux qui provoquent « une diminution de l’efficacité des moyens de diagnostic, des vaccins ou des traitements disponibles », a-t-il noté.
D’autre part, Tayeb Hamdi a rappelé que l’OMS s’est appuyée, dans sa classification des variants du nouveau coronavirus sur l’alphabet grec, afin d’éviter de nommer les nouvelles souches en faisant référence aux pays dans lesquels elles sont apparues pour la première fois, les épargnant ainsi de toute stigmatisation.
Il est nécessaire de respecter les mesures de prévention telles que la distanciation sociale, le port du masque, la vaccination massive pour briser la chaîne de propagation du virus et éviter l’émergence de nouvelles mutations.
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
C'est tout l'objet de ce cours qui se présente sous forme d'un « mini MOOC » qui nécessite 2 heures d'investissement au maximum. Plus d'informations
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