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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Le Pr Abderrezak Bouamara, spécialiste en épidémiologie à l’EPH de Tipasa, revient dans cet entretien sur l’origine de cette recrudescence des cas d’infection Covid-19. Il plaide pour le respect des mesures de prévention et les gestes barrières pour casser la chaîne de transmission. Pour lui, la troisième vague s’installe.
La situation épidémiologique est inquiétante. Est-ce le début de la troisième vague ?
Il y a effectivement une flambée du nombre de cas d’infection de la Covid-19 qui s’est faite au fil des semaines. En tant que spécialistes, nous avons signalé ce fait il y a un mois, sachant que les nouveaux variants ont commencé à prendre de l’ampleur et le nombre de tests RT/PCR positifs ont significativement augmenté.
Nous avons également alerté lorsque le nombre de tests RT/PCR positifs au variant Alpha a commencé à prendre de l’ampleur. Actuellement, tous les indicateurs épidémiologiques sont au rouge, notamment les taux d’incidence de l’infection, d’hospitalisation et d’occupation des lits de réanimation.
L’origine de cette recrudescence de l’épidémie est bien sûr les nouvelles souches du virus, notamment le variant Alpha (britannique) qui est dominant. Ainsi, nous entamons, naturellement, la troisième vague induite par le variant Alpha, qui a par contre laissé place au variant Delta en Europe.
Actuellement, la nature de l’épidémie en Algérie est semblable à celle qu’a connue la France et d’autres pays européens il y a deux ou trois mois. Je dis que le variant britannique est aujourd’hui dominant parce que tous les cas déclarés positifs par le test RT/PCR, dont certains prélèvements séquencés au niveau de l’Institut Pasteur d’Algérie, confirment cela, en attendant d’avoir la fréquence réelle de ce variant.
Le retour au respect des gestes barrières est-il suffisant pour casser la chaîne des contaminations ?
La solution se trouve effectivement à ce niveau-là . Il faut d’abord penser à sensibiliser davantage la population pour que ces mesures barrières soient appliquées au niveau individuel.
C’est-à -dire revenir aux mesures de prévention et aux gestes barrières, en respectant la distanciation physique, le port du masque qui est, je le rappelle, toujours obligatoire, le lavage des mains, etc. Il faut aussi que ces mesures soient appliquées au niveau collectif en réorganisant les espaces, d’autant que la stratégie adoptée est de vivre avec le virus.
Il est donc important de respecter les mesures préventives connues de tous. Je pense qu’il est primordial de faire respecter ces mesures dans les transports collectifs, dans les surfaces commerciales, les marchés, interdire les rassemblements, les regroupements, notamment les fêtes de mariage et autres rencontres. L’essentiel est de limiter, voire éviter le brassage des populations. Il est donc aujourd’hui important de renforcer les mesures et les protocoles sanitaires aux frontières avec plus de restriction.
Le retour au confinement est-ce la solution, d’après vous ?
Il faut savoir qu’après une année et demie de l’épidémie, les dispositifs de prévention mis en place à travers le monde ont donné des résultats. Nous avons constaté qu’avec le respect des gestes barrières et la réorganisation des espaces collectifs, l’instauration du couvre-feu, la fermeture des frontières, plus d’une année chez nous, l’épidémie a reculé.
Avec une telle flambée, il faut de revenir à ces mesures de manière restrictive. Relancer les enquêtes épidémiologiques pour détecter les clusters et isoler les cas, prolonger les heures de couvre-feu, etc. Les résultats des enquêtes épidémiologiques permettront justement de prendre les mesures nécessaires, dont le confinement là où les clusters ont été identifiés pour casser la chaîne de contamination.
La vaccination contre la Covid-19, qui est également un moyen de prévention, est boudée par les Algériens. Pourquoi, à votre avis ?
L’opération de vaccination massive de la population dans les places publiques par le ministère de la Santé a quand même permis de vacciner un bon nombre de personnes.
Maintenant, face aux réticences, je pense qu’il est important de sensibiliser les Algériens aux bienfaits de la vaccination et leur expliquer son intérêt pour mieux gérer la pandémie. Comme il est aussi important de les encourager tout en impliquant toutes les institutions afin d’augmenter le taux de vaccination au sein de la population, qui doit être au-delà de 70%.
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
C'est tout l'objet de ce cours qui se présente sous forme d'un « mini MOOC » qui nécessite 2 heures d'investissement au maximum. Plus d'informations
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