Lire le document (PDF UNICEF)
Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Sept cas dus au variant Delta (indien) ont été détectés la semaine dernière sur des PCR positives par l’Institut Pasteur d’Algérie. Il s’agit de patients hospitalisés dans des structures de santé publique, dont l’hôpital El Kettar et celui de Zéralda, et qui n’ont pas voyagé, avons-nous appris auprès de l’IPA.
Ainsi, la fréquence de ce variant, dominant dans le monde, représente aujourd’hui 2,63% des contaminations actuelles en Algérie, selon la même source. Il devient, désormais, le variant communautaire. La souche n’a pas encore pris de l’ampleur, telle que le variant Alpha (britannique) et le variant Eta (nigérian), mais elle risque de progresser rapidement si rien n’est fait, selon le Dr Fawzi Derrar, directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie.
Dans le cadre de ses activités de séquençage, l’IPA a détecté et évalué les fréquences des trois variants qui circulent en Algérie. Sur l’ensemble des cas de nouvelles contaminations, dont le nombre dépasse la barre des 400 cas en 24 heures, le variant Alpha vient en tête et représente 50,47% des nouveaux diagnostics, suivi du variant Eta avec 44,18% des contaminations, puis Delta avec 2,63%.
« Ce dernier prendra, au fil des semaines, le relais pour devenir dominant, comme cela est constaté dans le monde. Le taux de reproduction Ro avec le variant Alpha est situé entre 3 et 5 alors que le Ro du variant Delta est de 8. Le calcul est vite fait, si avec Alpha on a 4 contaminations, le Delta en contaminera 8 », prévient le Dr Derrar, qui appelle à plus de vigilance et au durcissement des mesures de prévention et des protocoles sanitaires. Il signale que la capitale comptabilise le plus grand nombre de cas positifs aux nouvelles souches.
Le directeur général de l’IPA appelle les Algériens à se faire vacciner. « La vaccination est le moyen efficace pour éviter des formes graves de la maladie et surtout alléger les services hospitaliers qui sont déjà saturés. Depuis le lancement de la campagne de vaccination, nous enregistrons une baisse nette des hospitalisations. Si la vaccination s’accélère, le taux sera encore plus important et avec moins de décès », a-t-il expliqué, tout en rappelant que les dernières études internationales ont « montré une efficacité relative des vaccins validés par l’OMS face à ces variants. L’immunité s’installe déjà avec la première dose de vaccin et elle est plus marquée par rapport aux sujets non vaccinés », a-t-il souligné.
Le Dr Derrar prévient que le variant Delta, estimé par l’OMS de « préoccupant », « risque d’exploser en Algérie, d’autant que des cas communautaires ont été détectés, notamment chez des sujets jeunes », tout en rappelant que ce variant a vite progressé dans de nombreux pays de par son taux de reproduction très important.
Ainsi, le retour aux mesures barrières et le renforcement des protocoles sanitaires constituent, selon lui, une urgence pour éviter un rebond plus important que celui que l’Algérie a connu en novembre 2020. « La multiplication des enquêtes épidémiologiques suivies de tests de dépistage et l’isolement des cas positifs composent les premiers éléments de la solution pour freiner cette recrudescence de cas et éviter la prolifération du variant Delta », a-t-il affirmé.
Il préconise également le durcissement des mesures de prévention, voire le retour aux conditions strictes du respect des gestes barrières dans les transports, les espaces publics, avec l’interdiction des regroupements, notamment les mariages et autres fêtes, « si on veut éviter la catastrophe ». La vaccination demeure, a-t-il soutenu, le moyen de prévention à prioriser pour alléger le système de santé, notamment les services hospitaliers.
A noter que le variant Delta devient dominant dans le monde et 96 pays sont désormais confrontés à cette souche, indique l’OMS. Quelles sont ses particularités ?
Le variant indien ou « Delta » a été repéré pour la première fois le 5 octobre 2020 près de Nagpur, une ville du centre de l’Inde, située dans le Maharashtra, Il s’agit d’un nouveau mutant du Sars-CoV-2, le virus responsable de la pandémie de Covid-19, qui résulte de « 15 mutations spécifiques », a détaillé Anurag Agrawal, directeur de l’Institut de génomique et de biologie intégrative de New Delhi.
Ce variant, considéré plus contagieux que les autres souches, entraîne des symptômes typiques de la Covid-19, signalent les spécialistes, notamment les maux de tête, la congestion nasale, maux de gorge, douleurs musculaires et diarrhée. La toux semblerait être le 5e symptôme le plus courant lors d’une contamination au variant Delta, et la perte d’odorat n’apparaît pas dans le top 10 des symptômes les plus fréquents.
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
C'est tout l'objet de ce cours qui se présente sous forme d'un « mini MOOC » qui nécessite 2 heures d'investissement au maximum. Plus d'informations
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Site éditeur :