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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Le professeur Amar Tebaïbia, président de la Société algérienne de médecine interne (SAMI), précisait, le 25 juin, que la situation épidémiologique de Covid-19 en Algérie est actuellement « inquiétante mais pas alarmante », soulignant que cette « reprise » des contaminations est due au non-respect des mesures préventives contre le coronavirus.
Après plusieurs mois d’affaissement, les contaminations quotidiennes au coronavirus repartent à la hausse avec leur lot de conséquences dramatiques. La raison de ce qui est désormais qualifié de « troisième vague » de contamination est à trouver dans un relâchement dans le respect des gestes barrières, une lenteur enregistrée dans la campagne vaccinale ainsi que le manque de sensibilisation des autorités.
Le retour des grandes chaleurs, les vacances scolaires mais aussi la lassitude d’un couvre-feu qui n’en finit plus ont sans doute encouragé la population à abandonner les masques et les gestes barrières.
Force est de reconnaître, de l’autre côté, que rien n’a été fait afin de contraindre les citoyens pour ce faire.
Progressivement, à mesure que les chiffres baissaient, les contrôles et les injonctions pour le port du masque se faisaient plus rares. Les marchés et les lieux de loisirs ont repris une activité normale, sans que les mesures de distanciation et le port du masque soient respectés.
Lors des récentes législatives, les meetings se sont tenus dans des salles fermées. Le ministère de la Santé n’a fourni aucun bilan de la campagne de vaccination qui a été lancée le 30 janvier dernier, malgré les réclamations des spécialistes. Et les déclarations des responsables se voulaient parfois rassurantes.
Djamel Fourar, porte-parole du comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie de coronavirus, a ainsi indiqué récemment que « la situation épidémiologique est stable et sous contrôle avec une moyenne de moins de 400 nouveaux cas confirmés et entre 8 et 10 décès par jour », mais en dépit de « ces indices, a-t-il souligné, le respect des mesures préventives et la vaccination demeurent nécessaires ».
De son côté, le professeur Amar Tebaïbia, président de la Société algérienne de médecine interne (SAMI), précisait, le 25 juin, que la situation épidémiologique de Covid-19 en Algérie est actuellement « inquiétante mais pas alarmante », soulignant que cette « reprise » des contaminations est due au non-respect des mesures préventives contre le coronavirus et au non-port du masque, suite à la levée du confinement dans la majorité des régions du pays.
Les spécialistes et épidémiologistes n’ont cependant jamais cessé de mettre en garde contre un relâchement des mesures barrières. Le 25 juin, l’Institut national de la santé publique (INSP) enregistrait, dans son bulletin hebdomadaire, 137 772 cas cumulés et un taux d’incidence de 323,41 cas pour 100 000 habitants à l’échelle nationale.
Concernant les cas probables (détectés notamment par scanner), on note 175 603 cas cumulés et 412,21 cas pour 100 000 habitants. « Durant la semaine du 19 au 25 juin par rapport à la semaine précédente, la majorité des wilayas (23) ont enregistré une augmentation du nombre moyen de patients hospitalisés pour Covid-19. Les wilayas avec un taux d’accroissement supérieur à 50,0% sont par ordre décroissant : Tlemcen, qui présente un taux d’accroissement de +134,1%, avec une moyenne de 6,3 durant la semaine du 12 au 18 juin et de 14,7 du 19 au 25 juin, elle est suivie de Relizane (+68,8% ; 11 -18,6) et de Chlef (+64,2% ; 27,1 – 44,6) », peut-on lire dans le bulletin hebdomadaire de l’Insp.
C’est un nouveau défi auquel devront faire face le gouvernement et les autorités sanitaires, d’autant que ce sont, à en croire les spécialistes du secteur, les nouveaux variants du coronavirus qui prennent le dessus sur le total des contaminations. Ils devront, par ailleurs, convaincre les Algériens de la nécessité de la vaccination et travailler à mieux gérer les frontières, sans que cela paraisse trop injuste envers les ressortissants algériens.
AMEL B.
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