Lire le document (PDF UNICEF)
Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Le taux de reproduction « se situe loin de l’objectif qui est de 0,7 fixé dans le cadre du plan national de veille et de lutte contre la Covid-19 », a averti le chef de la division des maladies transmissibles, Abdelkrim Meziane Bellefquih, qui a présenté le bilan.
L’augmentation des cas positifs a concerné toutes les régions sans exclusive : Guelmim-Oued Noun (+262%), Souss-Massa (+100%), Béni Mellal-Khénifra (+86%), Rabat-Salé-Kénitra (+75%), Draâ-Tafilalet (70%), Marrakech-Safi (+69%), Casablanca-Settat (+60%), Dakhla-Oued Eddahab (+40%), l’Oriental (+39%), Laâyoune-Sakia El Hamra (+24%), Fès-Meknès (+23%) et Tanger-Tétouan-Al Hoceima (+15%).
Les cas actifs se sont élevés à 5.535, contre 3.732 deux semaines auparavant (+48,3%), a-t-il poursuivi, précisant que le dispositif de veille sanitaire a commencé à enregistrer, depuis mi-juin, une accélération de la propagation du virus.
Globalement, le Maroc a comptabilisé 534.797 cas positifs depuis le début de la pandémie, avec un taux d’incidence de près de 1.469 cas pour 100.000 habitants. Ces indicateurs placent le Royaume au 43ème rang mondial et deuxième en Afrique.
Le bilan total des décès a atteint 9.329 cas au 5 juillet 2021, soit un taux de létalité de 1,7%, en dessous de la moyenne mondiale établie à 2,2%. Le taux de guérison tourne autour de 97,2%.
Le nombre des patients aux soins intensifs a connu une hausse de 12%, passant de 207 à 236 cas, de même pour les malades sous intubation dont le nombre a crû de 7,7% au cours des deux dernières semaines, a-t-il argué.
Le taux de positivité est passé de 3,31% à 4,56%, a-t-il ajouté, soulignant que cette tendance à la hausse a principalement concerné la région de Casablanca-Settat (10,44%), contre 0,74% à Béni Mellal-Khénifra, soit le taux le plus bas.
Le dépistage a enregistré une progression sensible, passant de 58.000 tests par semaine à 81.000 tests, puis à 105.000 tests effectués la semaine passée. Le Maroc a réalisé, jusqu’à lundi, plus de 6,373 millions de tests.
En conclusion, M. Bellefquih a fait part d’un changement visible en termes d’indicateurs, ce qui présage le caractère sensible de la prochaine étape, affirmant : « Soit nous allons nous ressaisir en toute fermeté et responsabilité et ramener la courbe à une trajectoire positive, soit nous allons nous résigner à une rechute épidémiologique avec laquelle tous les acquis risquent d’être anéantis ».
A cet effet, le ministère de la Santé exhorte les citoyennes et citoyens à faire preuve d’un sens élevé de responsabilité et de vigilance citoyenne pour aller de l’avant dans la préservation des acquis et la mise en œuvre fluide des mesures d’assouplissement.
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
C'est tout l'objet de ce cours qui se présente sous forme d'un « mini MOOC » qui nécessite 2 heures d'investissement au maximum. Plus d'informations
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Site éditeur :