Lire le document (PDF UNICEF)
Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a demandé lundi aux fabricants de vaccins contre la Covid-19 de mettre à disposition du dispositif international Covax la moitié de leur production de doses cette année. Alors que les pays riches ont pris d'assaut les vaccins, Covax, qui fournit gratuitement en doses les pays défavorisés et veut assurer une distribution équitable parmi ceux qui sont en mesure de les payer, ne parvient pas à fonctionner à plein régime.
D'autant que l'Inde - où Covax se fournit principalement en doses - a bloqué les exportations du vaccin fabriqué parle Serum Institute of India pour lutter contre la sévère épidémie qui sévit sur son territoire. Au 4 juin, Covax avait livré plus de 80 millions de doses dans 129 pays et territoires. Bien moins que prévu. Face à cette situation, l'OMS a une fois de plus demandé aux pays riches, qui ont déjà vacciné une partie de leur population, de partager les vaccins. Mais l'organisation a également appelé lundi les entreprises pharmaceutiques à faire preuve de solidarité. "J'appelle (...) tous les fabricants à donner à Covax le droit de premier refus (c'est-à-dire se voir proposer les doses en priorité Ndlr) sur les nouveaux volumes de vaccins ou à s'engager à mettre à disposition 50% de leurs volumes à Covax cette année", a déclaré le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, en conférence de presse. "La vaccination inéquitable est une menace pour toutes les nations, pas seulement pour celles qui ont le moins de vaccins", a-t-il affirmé. "La distribution inéquitable des vaccins a permis au virus de continuer à se propager, augmentant les risques d'émergence d'un variant qui rende les vaccins moins efficaces".
Covax a été créé par l'Alliance du vaccin (Gavi), l'OMS et la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (Cepi) pour combattre les inégalités d'accès à l'immunisation anti-Covid, notamment en fournissant gratuitement des doses à 92 pays et territoires défavorisés.
Malgré les promesses de dons de vaccins anti-Covid pour Covax, il y en a trop peu pour juin et juillet. En mai, lors de l'Assemblée mondiale de la santé, le Dr Tedros a appelé la communauté internationale à vacciner au moins 10% de chaque pays d'ici septembre et au moins 30% avant la fin de l'année. "Pour atteindre ces objectifs, nous avons besoin de 250 millions de doses supplémentaires d'ici septembre, et de 100 millions de doses rien qu'en juin et juillet", a rappelé le chef de l'OMS lundi. "Ce week-end, les dirigeants des pays du G7 se réuniront pour leur sommet annuel. Ces sept nations ont le pouvoir d'atteindre ces objectifs.
Je demande au G7 de s'engager non seulement à partager les doses, mais aussi à les partager en juin et juillet", a-t-il déclaré. Il a, par ailleurs, souligné que les pays à faible revenu ne doivent pas compter uniquement sur les importations de vaccins en provenance des pays plus riches, et a réitéré son appel à investir dans la production locale de vaccins. Il a ainsi dit espérer que "certains sites de production seront identifiés et au moins proche du stade de la production de vaccins d'ici la fin de l'année".
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
C'est tout l'objet de ce cours qui se présente sous forme d'un « mini MOOC » qui nécessite 2 heures d'investissement au maximum. Plus d'informations
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Site éditeur :