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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
La région Est reste une zone à forte contamination à la Covid-19. Elle est en deuxième position concernant les principaux indicateurs de l’épidémie du Sars-Cov-2.
C’est ce qui ressort du bulletin épidémiologique pour le mois de mai de l’Observatoire régional de la santé (ORS EST), basé à Constantine. L’institution insiste sur l’importance des enquêtes épidémiologiques pour briser la chaîne de contamination et le recours aux applications en ligne à cet effet.
« Il est important de rappeler la nécessité et l’urgence de généraliser l’expérience algérienne dans le domaine des enquêtes épidémiologiques avec l’utilisation des applications’’ Tracker Covid-19’’ et ’’ Sentinel Covid-19’’ et la formation des enquêteurs », indique le directeur de l’ORS, le Pr Djamel Zoughailech. A rappeler que l’application Tracker Covid-19 sert à l’identification des cas suspects en contact avec une personne diagnostiquée positive.
Elle utilise la technique de géolocalisation, ou GPS, du smartphone avec un transfert de données en temps réel, de façon à permettre aux directions locales de la santé et au ministère de tutelle de lire et d’analyser les données, avec un suivi du développement de la situation sanitaire. Elle a été adoptée, il y a plusieurs mois, par la cellule opérationnelle chargée de l’investigation et du suivi des enquêtes épidémiologiques au niveau national.
Selon son président, le Pr Mohamed Belhocine, intervenant lors d’une conférence tenue récemment au Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (Crasc), cette application « a fait ses preuves dans certaines wilayas du centre du pays ».
La barre des 300 nouveaux cas étant franchie depuis trois jours, ne serait-il pas judicieux de généraliser l’utilisation du Tracker Covid-19 à d’autres régions du pays, notamment à l’Est qui a comptabilisé, jusqu’au 6 mai, 34 930 cas confirmés de coronavirus. Selon le bulletin en question, la proportion des cas Covid-19 confirmés est de 28%, après la région centre (42%). Le taux de létalité par Covid était de 3,2% avec 1103 décès enregistrés, soit 33,3% de l’ensemble des décès en Algérie.
Dans sa présentation de la situation épidémiologique, le Pr Zoughailech analyse les deux principaux axes formant le plan de lutte anti-Covid, en dehors de la vaccination, à savoir la communication et la stratégie tester/alerter/protéger. « Le constat est très inquiétant ! Nos populations, particulièrement les adolescents et jeunes adultes, se montrent de moins en moins attentives aux mesures de préventions et ne perçoivent pas ou peu le risque pour leur santé, constituant ainsi pour eux et ceux asymptomatiques un danger permanent de flambées épidémiques, avec la propagation insidieuse des différents variants », atteste-t-il.
Et de regretter quelques défaillances : « Il est regrettable de constater que cet axe n’a fait l’objet d’aucune recherche ou étude sur la réceptivité aux messages de prévention par la population : ni sur le contenu des messages et la nécessité de leur réactualisation au vu de certaines expériences nationales et/ou internationales ni sur les moyens humains et outils à leur dédier. Comme si se laver les mains, porter un masque et la distanciation étaient des évidences comprises et assimilées par tous, alors que ce sont des mesures contraignantes et pour les deux dernières considérées comme asociales dans certains milieux. »
S’agissant du deuxième axe, celui de la démarche essentielle pour la surveillance épidémiologique, le triptyque (tester/tracer/isoler) est un ensemble de dispositifs qu’il faut actionner tant que l’épidémie de coronavirus sévit. Ce qui nécessite l’implication des laboratoires publics et privés qualifiés, hiérarchisés, accessibles, mais surtout organisés en réseau.
« Il est urgent de mobiliser autour de ces axes tous les professionnels concernés, et particulièrement les médecins privés et publics et les collectivités locales, de sécuriser davantage les endroits clos propices à la contamination (commerces, transports, lieux de rencontre, etc.), de rétablir des mesures fortes, telle la distanciation, et généraliser le port obligatoire du masque », conclut-il.
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
C'est tout l'objet de ce cours qui se présente sous forme d'un « mini MOOC » qui nécessite 2 heures d'investissement au maximum. Plus d'informations
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