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Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Une étude réalisée en France révèle la capacité des chiens renifleurs à détecter le Covid-19 grâce à la sueur humaine. Des résultats qui pourraient encourager la généralisation du test olfactif canin dans d’autres pays pour élargir les dépistages, y compris au Maroc.
D’habitude, les chiens renifleurs sont utilisés par les gendarmes pour traquer les malfaiteurs ou dénicher d’importantes quantités de stupéfiants minutieusement cachées dans des lieux insoupçonnés. Une méthode qui a prouvé son efficacité à maintes reprises. Mais on ignorait jusque-là que « le meilleur ami de l’homme » transcendait ce domaine et pouvait révéler d’autres secrets, comme les cas positifs au coronavirus.
C’est ce qu’ont révélé les résultats d’une étude dénommée « SALICOV » réalisée à Paris du 16 mars au 9 avril 2021 par le Pr. Dominique Grandjean, professeur à l’Ecole nationale vétérinaire Alfort (EnvA) et chef du service vétérinaire des Pompiers de Paris, en collaboration avec l’établissement public de santé français l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).
Neuf chiens renifleurs formés pendant six semaines et utilisés durant cette expérience ont pu détecter 97% des cas positifs, sur un échantillon de 335 personnes, à partir de compresses contenant leur sueur, révèle l’AP-HP sur son site. Ces volontaires avaient une moyenne d’âge de 35 ans, 88% étaient âgés de 18 ans et plus et 51% étaient des femmes.
Mieux, leur puissance olfactive leur permet de détecter les variants du coronavirus. « À ce jour, nous savons que les chiens marquent sans problème les variants anglais, sud-africain et brésilien. Nous attendons de pouvoir tester sur le variant indien dès que des prélèvements nous parviendront », lit-on sur le site de l’EnvA. Ces résultats encourageants ont séduit le ministère français de la Santé, qui envisage de déployer des chiens renifleurs dès cet été, dans la campagne de dépistage du Covid-19, après l’allègement des restrictions sanitaires et la réouverture des grands espaces sportifs et culturels au grand public.
Si la France est pour l’heure dans la phase expérimentale, 41 pays eux font appel aux services des canidés depuis plusieurs mois dans les lieux de rassemblement, notamment les Emirats Arabes Unis, la Finlande, l’Australie, l’Argentine, le Chili ou encore le Liban, où des chiens ont élu domicile à l’aéroport de Beyrouth pour effectuer des tests olfactifs sur les passagers. Ce dispositif est piloté par le médecin libanais Riad Sarkis, en partenariat avec des laboratoire et universités, et l’EnvA, particulièrement le Dr. Grandjean, qui effectue des essais dans ce domaine depuis quinze mois.
Là aussi, les résultats sont étonnants. « Ils peuvent en effet détecter en quelques secondes une personne infectée par ce virus, y compris à un stade très précoce qui donnerait un test PCR négatif », constate-t-il, non sans souligner que leur marge d’erreur est « inférieure à 5% ». Autre avantage, et non des moindres, la capacité de détection précoce de ces chiens, qui permet de freiner la propagation du virus.
« La capacité à détecter le virus à un stade très précoce permet d’isoler des personnes asymptomatiques qui, autrement, en contamineraient d’autres sans le savoir », souligne Dr. Sarkis. Le Rwanda, qui a flairé les points positifs de ce mode opératoire, l’utilise également depuis décembre 2020 dans les lieux publics, après la signature d’un mémorandum d’entente entre le Centre biomédical rwandais (RBC) et le gouvernement allemand le 23 novembre dernier.
Reprise progressive
Au Maroc, le ministère de la Santé n’a pas encore intégré les chiens renifleurs dans le dépistage du coronavirus. Les résultats de cette étude française et l’engouement grandissant pour ce système devraient le pousser à exploiter cette niche, notamment dans ce contexte d’assouplissement des restrictions et de reprise progressive de la vie normale. Cela lui permettra d’effectuer des dépistages massifs, obtenir les résultats en un laps de temps sans solliciter les services des laboratoires. Un gain de temps précieux dans cette course contre la montre pour vaincre ce teigneux virus.
« Ces résultats confirment scientifiquement la capacité des chiens à détecter une signature olfactive de la Covid-19. Cette étude est la première de ce type réalisée au niveau international et devrait ouvrir la voie à une utilisation élargie du chien de détection olfactive dans la lutte contre la Covid-19, dans la droite ligne des récents travaux conduits sous l’égide de l’Organisation Mondiale de la Santé », recommande l'AP-HP.
Elimane SEMBENE
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