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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Le professeur Kamel Djenouhat, président de la Société algérienne d’immunologie, interpelle les hautes autorités de « prendre conscience du risque à encourir » face à la situation épidémiologique inquiétante dans le pays, et l’augmentation du nombre des contaminations. « J’interpelle les autorités par rapport à cette insouciance, après avoir été dans une situation maîtrisable ». Il estime que la situation demeure certes inquiétante, mais maîtrisable si on agit plus vite, sans quoi « on frôle la catastrophe ».
Invité hier dimanche dans l’émission « L’invité de la rédaction » de la Chaîne 3, le Pr Djenouhat, chef de service du laboratoire central de l’EPH Rouiba, s’est longuement exprimé sur la recrudescence des variants de la Covid-19 en Algérie, en soulignant que «la situation est inquiétante » et cela a été prévisible. « On s’attendait à cela, d’autant que nous n’avons pas respecté les mesures au niveau des aéroports. Nous n’avons pas confiné les voyageurs pendant cinq jours au minimum », comme cela a été préconisé par le comité scientifique à maintes fois.
Le Pr explique que « le variant britannique est beaucoup plus contagieux et plus transmissible, et cause 30% de mortalités ». Le variant sud-africain est aussi dangereux, ajoutera-t-il mais, « le plus inquiétant parmi tous ces virus est le variant nigérian ».
La souche nigériane est la menace la plus dangereuse pour nous actuellement, en raison de sa large et rapide propagation, selon les explications de l’invité, qui notera également la rareté des études concernant ce variant par rapport aux deux autres. « Il y a trop peu d’études, du fait qu’il n’existe que sous forme sporadique à travers plusieurs pays, dont l’Algérie. Mais ce qui ressort dans un récent rapport anglais le concernant, c’est qu’il est deux fois plus mortel par rapport au variant sud-africain, avec un taux de mortalité de 4,3%. D’où la raison de s’inquiéter par rapport à la gravité et le nombre de décès qui peuvent être causés » précisera-t-il.
Abordant la question de la vaccination, le Pr Djenouhat a estimé que « l’Algérie accuse un retard dans l’acquisition de quantités suffisantes de vaccins, et donc dans le processus de vaccination de masse permettant d’atteindre l’immunité collective espérée ». Il a rappelé que les autorités sanitaires ont passé la première commande de vaccins en janvier dernier, alors que les premières commandes formulées par d’autres pays l’étaient en juin-juillet 2020.
Actuellement, il faut insister sur l’importation de très grandes quantités de vaccins diversifiés en plus de Spoutnik V et de l’AstraZeneca. Seule une accélération de l’opération de vaccination pourra nous éviter le pire. « On aurait pu éviter cette peur d’une troisième vague, aujourd’hui, si on avait importé de grandes quantités de vaccins pour une vaccination massive lors de la relative accalmie vécue dans la période janvier-février. En voilà le résultat de ce retard ! » notera-t-il.
Le professeur, qui déplore le relâchement général constaté, appelle les autorités à être « plus fermes et intransigeantes surtout par rapport au port du masque et la distanciation physique », et d’ajouter : « Nous sommes au début de la recrudescence, le temps n’est pas de notre côté, mais nous pouvons contrôler la situation avec les mesures préventives. »
Ilhem Tir
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