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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
On se doutait bien que les dernières semaines n’ont pas été dans le sens d’une amélioration de la situation sanitaire. Après la présentation du bilan bimensuel de la situation épidémiologique dans le Royaume, le doute n’est plus permis. En effet, Abdelkrim Meziane Bellefquih, chef de la division des maladies transmissibles à la direction de l'épidémiologie et de lutte contre les maladies, a confirmé les pires craintes en assurant, chiffres à l’appui, que l’évolution négative de la situation sanitaire nécessitait “davantage de vigilance et de respect des mesures préventives pour maintenir les acquis”.
Et pour cause, Abdelkrim Meziane Bellefquih a indiqué que cette dernière semaine du mois de mars était la quatrième où les cas Covid+ étaient en hausse. Pis, lors de la dernière quinzaine, les cas d’infection au nouveau coronavirus ont augmenté de 6,4%. En outre, le taux de reproduction, soit le nombre moyen de personnes qu'une personne contagieuse peut infecter, s’établit à 1,06, au-dessus du taux de reproduction (1) censé garantir une évolution positive de la propagation du Sars-Cov2 dans le pays ou, du moins, un statu quo en espérant des guérisons.
En revanche, les points positifs du bilan épidémiologique des deux dernières semaines sont illustrés par des cas actifs en baisse. Ces derniers s'établissent actuellement à 3.364 cas, alors qu’il y a une quinzaine de jours, les autorités sanitaires en dénombraient 4.237, soit une diminution de 20,1%. Mais dans l’ensemble, la situation demeure préoccupante. Les cas critiques ont augmenté de 4,5%. Désormais, 419 cas critiques sont recensés contre 401, il y a deux semaines. Finalement, à la lumière de ses éléments, les multiples décisions prises par les autorités sanitaires ces deux dernières semaines ont un sens. Rappelons que la semaine dernière, le lycée Descartes de Rabat a fermé ses portes en raison de la détection de plusieurs cas Covid+. Cette semaine n’est pas en reste. Elle a commencé avec la suspension des liaisons aériennes entre le Maroc et l’Espagne, augmentant ainsi le nombre de pays figurant dans la liste rouge du Maroc à 37, avant que l’Exécutif ne décide de mettre la ville de Dakhla sous cloche. Un confinement de 72 heures, en réaction à l’apparition d’un foyer de 49 cas de contamination au variant anglais du Covid-19, 20% plus contagieux que toute autre mutation du SarsCov2.
C.E
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
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