Lire le document (PDF UNICEF)
Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Les femmes sont plus exposées aux effets secondaires du vaccin contre la Covid-19, mais aussi à tous les vaccins en général, car elles induisent une plus forte réponse immunitaire. Faut-il alors leur administrer une dose réduite pour atténuer ces effets indésirables ?
Plusieurs études ont déjà montré que les hommes et les femmes réagissent différemment face à la Covid-19. Selon l’ANSM, le risque d’hospitalisation est de 1,4 chez les femmes et le risque de décès 2,1 fois plus élevé. De nombreuses pistes ont été avancées pour expliquer cette différence : hormones, réponse des cellules immunitaires, composition du microbiote…
Mais il semble que l’inégalité homme-femme s’observe également dans la réponse aux vaccins. D’après un rapport rédigé par le Centers for Disease Control and Prévention (CDC), chargé de la surveillance de la santé aux États-Unis, les trois quarts des effets secondaires des vaccins sont enregistrés chez les femmes. Dans le détail, les femmes rapportent 79,1 % des effets secondaires alors même qu’elles ne représentent que 61,2 % des personnes vaccinées. De plus, pratiquement toutes les réactions anaphylactiques graves concernent les femmes (29 cas sur 31).
« Ce n’est pas vraiment une surprise : on observe ces différences de sexe dans beaucoup d’autres vaccins », atteste Sabra Klein, immunologiste au Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health dans le New York Times. Une étude de 2013 montre ainsi que les femmes entre 20 et 59 ans connaissent quatre fois plus de symptômes d’hypersensibilité que les hommes au vaccin contre la grippe H1N1. Et cela concerne aussi bien les vaccins administrés aux adultes (rage, fièvre jaune, herpès…) que ceux injectés aux enfants (hépatite B, rougeole, oreillons ou rubéole).
Une meilleure production d’anticorps
Si l’on considère que les femmes induisent une plus forte réponse immunitaire, ce constat est somme toute logique, étant donné que la vaccination consiste justement à provoquer cette réponse immunitaire. « Généralement, les femmes ont un niveau d’anticorps plus élevé ainsi qu’un plus grand nombre de lymphocytes B », explique Ashley Fink, de la Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health, dans une étude de 2018 sur le sujet. « Or, une plus grande production d’anticorps implique une réponse plus forte au vaccin. » Les différences étant plus marquées à l’âge adulte, on suppose qu’un facteur hormonal entre en jeu. On sait par exemple que les hormones féminines (œstrogènes et la progestérone) inhibent le récepteur ACE2, porte d’entrée du coronavirus dans les cellules. À l’inverse, la testostérone ralentit la production de cytokines qui entraînent l’inflammation qui va détruire les cellules infectées.
Une dose de vaccin réduite pour les femmes ?
Autant les femmes sont donc naturellement mieux protégées contre les maladies, autant elles sont plus affectées par les effets secondaires des vaccins. Pour Ashley Fink, ce constat suggère qu’il faudrait adapter les doses de vaccin selon les sexes, avec pourquoi pas des doses réduites administrées aux femmes, qui seraient ainsi moins exposées aux effets secondaires tout en étant aussi bien protégées. Ce problème se pose d’ailleurs aussi pour tous les médicaments de façon générale, car on sait que les hommes et les femmes métabolisent les médicaments différemment.
Déjà que la gestion des doses de vaccin est problématique, on imagine toutefois qu’il serait difficile de prescrire des dosages différents aux hommes et aux femmes. D’autant plus que les différences d’effets secondaires peuvent aussi simplement s’expliquer par le fait que les femmes ont davantage tendance à s’en plaindre que les hommes.
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
C'est tout l'objet de ce cours qui se présente sous forme d'un « mini MOOC » qui nécessite 2 heures d'investissement au maximum. Plus d'informations
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Site éditeur :