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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Le professeur Mohamed Yousfi, chef de service d’hématologie et infectieux à l’hôpital de Blida, a révélé, hier à Alger, que seul 0,17% de la population algérienne a été vaccinée contre la Covid-19, depuis le lancement officiel de la campagne de vaccination en janvier dernier.
« Il y a autour de 0,17% de vaccination en Algérie par rapport à la population. On est très loin en comparaison à d’autres pays. Cela fait près de deux mois que la vaccination a été entamée, soit le 30 janvier, on est toujours à ce chiffre qui est très faible », a déploré Mohamed Yousfi, lors de son passage sur les ondes de la Radio nationale.
« Nous avons reçu 300 000 doses pour vacciner 150 000 citoyens. Ce n’est pas suffisant pour sortir de cette crise. Il faut accélérer la campagne de vaccination », a-t-il ajouté, sans fournir le nombre de personnes vaccinées jusqu’ici.
Depuis le lancement de la campagne de vaccination, le gouvernement n’a pas encore communiqué de statistiques à propos de l’opération de vaccination, provoquant des critiques des spécialistes de santé et des citoyens. Mohamed Yousfi a relevé qu’« une nouvelle guerre féroce au niveau mondial» explique le retard pris par l’Algérie dans l’acquisition des doses de vaccins.
En revanche, il a encore déploré le manque de communication du gouvernement au sujet des délais de réception de nouvelles doses de vaccins et le calendrier même approximatif de la vaccination. « Les Algériens, inscrits sur la plateforme de vaccination sont réceptifs au sujet de la pression mondiale sur le vaccin, mais ils sont en droit de savoir quand arrivera leur tour », a relevé l’invité de la radio. Soulignant que la situation épidémiologique demeure « stable et rassurante », il a insisté sur la vigilance tant que la population n’est pas totalement vaccinée.
Près de 16 000 citoyens, tout âge confondu, se sont inscrits sur la plateforme numérique du ministère de la Santé, en vue de bénéficier du vaccin contre la Covid-19. Sur 15 910 personnes désirant se faire vacciner inscrites sur la plateforme numérique jusqu’au 7 mars, 11 684 sont âgées de 50 ans et plus, soit 73% dont 8613 ont des maladies chroniques, soit 70%.
Le porte-parole du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du coronavirus, le Dr Djamel Fourar, soulignait, début mars, que toutes les doses des vaccins importées, à ce jour, ont été administrées, à l’exception de quantités du vaccin chinois.
Le président du Syndicat des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSS) a regretté, par ailleurs, le séquençage limité au niveau de l’Institut Pasteur et le déficit d’information au niveau du ministère de la Santé.
L’Institut Pasteur d’Algérie a dénombré, pour rappel, jusque-là 6 cas atteints du variant britannique et 15 cas infectés par le variant nigérian. Il souligne que les phénotypes établis donnent les variants brésilien et sud-africain comme étant les mutants les plus dangereux de la gamme.
HOCINE LAMRIBEN
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