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Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Vingt nouveaux cas de mutation du virus Sars-Cov-2 ont été enregistrées en l’espace d’une semaine. Il s’agit de 7 nouveaux cas du variant britannique et 13 du variant nigérian, selon un communiqué de l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA) publié jeudi.
Un nombre qui s’ajoute aux huit autres souches mutantes du variant britannique détectées le 25 février dernier par la même source postée sur sa page Facebook. Ces détections s’inscrivent, selon l’IPA, « dans la continuité des activités de séquençage des virus SARS-CoV-2 mises en place par l’Institut Pasteur d’Algérie, dans le contexte de surveillance des variants circulant actuellement dans le monde ». Les sept nouvelles souches mutantes (variant britannique) ont été détectées chez 5 personnes de la wilaya d’Alger, 3 sont de la même famille et ont été en contact avec l’un des cas détectés la semaine dernière, et 2 autres cas de la wilaya de Blida, a précisé la même source.
Concernant les 13 cas confirmés du variant nigérian, il s’agit, selon l’Institut Pasteur d’Algérie, de 3 personnes de la wilaya d’Alger – dont 2 cas sont de la même famille –, 1 cas de la wilaya de Souk Ahras, 6 de la wilaya de Tébessa, 1 de la wilaya de Ouargla (Hassi Messaoud) et 2 cas de la wilaya d’In Salah.
L’IPA a rappelé que le respect des mesures de distanciation sociale et le port du masque de protection dans le cadre du protocole sanitaire sont les meilleurs garants pour stopper la propagation du virus Covid-19 et l’émergence de nouveaux cas.
L’apparition de nouveaux cas de souches mutantes, dans les prochains jours, n’est pas à écarter puisque l’activité de séquençage et de surveillance se poursuit au niveau de l’IPA, que ce soit sur les cas contacts de ceux qui viennent d’être confirmés ou autres cas suspects.
Ce qui permettra d’identifier la présence des variants à travers le pays et avoir une cartographie des contaminations avec ces nouveaux variants. Une approche qui doit être suivie et accompagnée d’une véritable stratégie de dépistage, en l’occurrence le renforcement des enquêtes épidémiologiques. L’apparition de ces nouvelles souches inquiète de plus en plus les spécialistes de par le caractère plus contagieux de ces mutants et leur résistance au vaccin. Ils multiplient les appels à plus de prudence et à la vigilance. Une inquiétude affichée également au vu du ralentissement de la campagne de vaccination contre la Covid-19.
Le Dr Mohamed Yousfi, chef de service des maladies infectieuses à l’hôpital de Boufarik et président de la Société algérienne d’infectiologie, estime que les pouvoirs publics doivent communiquer davantage à propos de l’évolution de la pandémie, notamment sur l’apparition des variants. « Il s’agit d’une pandémie mondiale. Il faut intensifier la communication et ne rien cacher si l’on veut réellement lutter contre elle et gagner la confiance de la population », a-t-il souligné.
Et d’exiger plus d’informations et de transparence à l’égard des personnels de santé qui «font face quotidiennement à des malades et qui à leur tour doivent informer les citoyens et faire passer le message pour une meilleure sensibilisation, notamment pour le respect des mesures barrières ». Et d’insister sur une meilleure transparence quant au déroulement de la campagne de vaccination et sur l’acquisition des quantités de doses de vaccins et leur mise à la disposition de la population avec un calendrier précis.
Il appelle à l’intensification de cette opération, tout en précisant : « Cette vaccination doit être accompagnée du respect des mesures barrières, les mêmes observées que pour l’ancienne souche pour se protéger du virus, d’autant que le taux de vaccination est toujours faible pour atteindre une immunité collective.» Pour l’infectiologue, l’apparition de ces variants «ne signifie pas que l’épidémie va reprendre, mais les mesures barrières doivent être maintenues car nous ignorons encore les données sur l’efficacité du vaccin contre ces variants, notamment le nigérian », et de signaler que plusieurs wilayas sont touchées.
Détecté dans 10 pays à travers le monde, le variant nigérian très contagieux a été à l’origine d’une deuxième vague au Nigeria en février dernier. Selon les spécialistes, il s’agit d’un mutant qui ressemble au variant anglais et qui aurait les mêmes caractéristiques que les autres mutations, à savoir plus contagieux et résistant au vaccin.
DJAMILA KOURTA
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
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