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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
La levée des restrictions sanitaires et les marches hebdomadaires du hirak ne semblent pas avoir un grand impact sur les contaminations.
Alors que de nouveaux variants font leur apparition et se propagent à travers le pays, l’épidémie de la Covid-19 connaît actuellement une certaine accalmie malgré le relâchement total constaté vis-à-vis des mesures barrières.
La levée des restrictions sanitaires, les marches hebdomadaires du hirak, l’ouverture des commerces, des écoles et des restaurants ne semblent pas avoir un grand impact sur les contaminations. Les hôpitaux, notamment les services Covid, sont vides, et la vie semble avoir repris normalement à travers le pays. Après le pic du mois de novembre 2020 avec 1100 cas d’infection en 24 heures, l’Algérie enregistre une baisse spectaculaire du nombre de cas de Covid-19 et avec un nombre de morts très bas, soit entre 2 à 4 par 24 heures.
Une situation épidémiologique qui trouve son explication, selon le Pr Kamel Djenouhat, chef de service du laboratoire central à l’EPH de Rouiba et président de la Société algérienne d’immunologie, par l’acquisition d’un certain niveau d’immunité collective au sein de la population algérienne.
Ce qui explique, d’après lui, la baisse progressive du nombre de cas de Covid-19 depuis la dernière vague en novembre 2020. Pour preuve, il cite les premiers résultats d’une étude qu’il a initiée au niveau du laboratoire central de l’EPH de Rouiba et qui montrent que le taux de positivité à la Covid-19 oscille entre 40 à 50% de l’échantillon étudié.
L’étude a porté sur 1000 personnes asymptomatiques ayant été testées et réparties sur trois catégories de population, dont les donneurs de sang, qui représentent la moitié de l’échantillon, les personnels de santé et des travailleurs de grands groupes industriels. « La moitié de l’échantillon étudié a contracté la maladie. Ce qui représente un taux qui varie entre 47 et 50% », a indiqué le Pr Djenouhat en précisant que « des sérologies positives ont été détectées chez ces personnes asymptomatiques qui ont été prélevées ».
Le spécialiste en immunologie explique que « ces résultats reflètent éventuellement un certain degré d’immunité collective, qui se serait installée au sein de la population. Ce qui explique en partie cette décrue de l’épidémie ». Il tient à souligner, par ailleurs, qu’il ignore «si cette immunité pourrait nous protéger contre ces nouveaux variants, qui ont montré dans quelques pays une résistance par rapport aux anticorps neutralisants déjà générés puisque les mutations touchent particulièrement la protéine S ».
Le Pr Djenouhat appelle ainsi au respect des mesures préventives et des gestes barrières, notamment le port du masque. « Ces mesures constituent les moyens essentiels pour éviter une nouvelle vague de l’infection dans les prochains mois qui pourrait survenir à n’importe quel moment », met-il en garde.
Ces mesures doivent être accompagnées d’une accélération de la campagne nationale de vaccination contre la Covid-19, a-t-il précisé, d’autant que « nous ignorons pour le moment la durée de cette immunité acquise ». La vigilance reste tout de même de mise alors que la population est en attente de se faire vacciner. Près de deux millions d’inscriptions sur la plateforme du ministère de la Santé pour la prise de RDV ont été notifiées, mais le vaccin tarde à arriver.
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
C'est tout l'objet de ce cours qui se présente sous forme d'un « mini MOOC » qui nécessite 2 heures d'investissement au maximum. Plus d'informations
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