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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Le laboratoire de la grippe et des virus respiratoires est érigé en Centre national de référence depuis 2005. Quelles sont les activités de ce laboratoire ?
Le laboratoire regroupe quatre unités, qui portent sur différents domaines d’activité de diagnostic et de recherche. Il y a les cultures cellulaires et isolements, biologie moléculaire des virus respiratoires et une unité de surveillance de la résistance aux antiviraux, cette dernière a été retenue comme candidate par l’OMS, lors de la visite d’experts en 2015, comme centre d’excellence pour les activités à l’échelle régionale. Le laboratoire assure les activités de diagnostic, la recherche et la formation. D’ailleurs lors de cette épidémie, des cycles de formation ont été organisés pour le diagnostic du Sars-Cov-2 notamment sur les méthodes spécifiques à ce virus.
Des séquençages du sars-cov-2 sont effectués depuis quelques mois. Qu’en est-il ?
Effectivement, nous avons procédé au séquençage du virus et plusieurs mutations ont été identifiées, mais elles n’avaient pas d’impact sur l’activité du virus. Nous avons adopté une stratégie de séquençage à travers le screening de la PCR positive.
C’est à ce niveau-là que le recours au séquençage est indiqué pour chercher les mutations. Le résultat d’une PCR positive avec gène S négatif suscite des doutes. Elle sera donc soumise à une deuxième étape d’examen pour le séquençage de fragments afin d’identifier les mutations. Le séquençage consiste à déterminer l’ordre d’enchaînement des nucléotides d’un fragment d’ADN donné, et nous utilisons la méthode de Sanger. Mais bientôt un nouvel équipement sera réceptionné et nous permettra de détecter les mutations spécifiques en peu de temps. Cette nouvelle technologie nous permet de faire un travail complet en un temps record.
Quel est l’objectif du séquençage ?
Lors d’une épidémie, les données permettant de comprendre la biologie du virus et son évolution sont essentielles pour la compréhension de sa propagation, surveiller l’apparition des variants du virus et de potentielles modifications, sa virulence et sa contamination. La surveillance de l’apparition des variants est importante pour une meilleure prévision de l’évolution de l’épidémie. Les données de séquence du virus sont essentielles pour s’assurer que les vaccins sont adaptés aux variants du virus en cours de circulation.
Quels sont les objectifs de votre laboratoire à l’avenir ?
Nous continuerons à travailler pour que notre laboratoire s’affirme comme référent des CNR de demain, en adoptant les technologies de pointe pour le diagnostic virologique de la Covid-19 et autres virus. Comme nous poursuivrons la surveillance de la circulation des variants Sars-CoV-2, notamment le séquençage par NGS next génération séquence, doubler le nombre des activités de recherche, développer le partenariat de recherche et surtout renforcer la formation et le transfert de technologie.
DJAMILA KOURTA
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
C'est tout l'objet de ce cours qui se présente sous forme d'un « mini MOOC » qui nécessite 2 heures d'investissement au maximum. Plus d'informations
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