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Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
A la faveur d’une dizaine de vaccins, développés en un temps record, la campagne de vaccination s’accélère aujourd’hui pour résorber la pandémie de Covid-19. Le rythme de cette opération est néanmoins inégalé entre les pays riches et pauvres et la multiplication des variants inquiète.
Dans son laboratoire d’immunologie cellulaire et moléculaire, affilié à l’Université de Californie Irvine (UC Irvine), le Professeur maroco-américain Lbachir BenMohamed et son équipe offrent une réelle lueur d’espoir : développer un vaccin « universel » contre les différents types de coronavirus, y compris ceux qui n’ont pas encore fait l’objet de recherches ou qui n’ont même pas été découverts. Ce vaccin est autrement connu sous le nom anglo-saxon « Pre-emptive Pan-Coronavirus Vaccine ».
L’immunologiste est à la phase des essais précliniques en laboratoire, testant son vaccin 24/7 sur des animaux de laboratoire.
Vu les résultats encourageants récemment obtenus, l’équipe du Professeur BenMohamed est convaincue qu’un vaccin préemptif va voir le jours dans les prochains mois et constituerait un pas important pour juguler l’épidémie courante de COVID-19, mais aussi les épidémies de coronavirus mortelles qui risquent d’apparaître dans les prochaines années.
Si ces épidémies impliquent à l’avenir d’autres souches du coronavirus qui vont émerger de la chauve-souris, tout comme la souche SARS-CoV-2 originaire de la chauve-souris et transmise à l’homme via le pangolin, il y a de fortes chances que d’autres variants vont se transmettre à l’homme par des animaux intermédiaires, comme le pangolin, le chameau…
Les résultats précliniques prometteurs du vaccin coronavirus universel développé par l’équipe du professeur BenMohamed sont scrutés de près par la communauté scientifique mais aussi les médias américains qui le sollicitent constamment. Jusqu’à début mars courant, l’actuelle pandémie a déjà coûté la vie à plus d’un demi-million d’Américains sur plus de 2,5 millions de fatalités à travers le monde.
Après le SRAS-CoV qui a émergé en Chine en 2003 et le MERS-CoV qui est apparu en Arabie Saoudite en 2012 et aujourd’hui le Sars-Cov-2, « il y aura certainement d’autres coronavirus similaires, et la question n’est pas +si+ mais +quand et où+ une autre pandémie liée au coronavirus se produira », souligne l’immuno-virologiste dans un entretien à la MAP à Washington DC. Détaillant la particularité de ses travaux, diapositives à l’appui, le scientifique originaire de la localité de Tagante-Talmaadert, relevant de Bouizakarne, dans la province de Guelmim, précise : « notre vaccin n’est pas seulement focalisé sur la protéine virale Spike (qui est la clé qui permet au SARS-CoV-2 de pénétrer dans notre corps, NDLR) mais il utilise d’autres protéines du virus » pour déclencher une réponse immunitaire.
Le Coronavirus se décline en 25 protéines structurelles et non structurelles, en plus de la protéine Spike qui se trouve à la surface du virus lui donnant une forme de couronne (d’où le nom du Coronavirus).
Après avoir expliqué le fonctionnement des différents vaccins actuellement approuvés à travers le monde, le chercheur a détaillé la nature des études menées avec son équipe sur les différents variants du coronavirus existant ainsi que les virus qui sont aujourd’hui «parqués» chez de la chauve-souris et qui vont certainement être à l’origine, selon les scientifiques, de future émergences et transmissions à l’homme via des animaux intermédiaires inconnus, à découvrir dans les années ou les décennies à venir.
Le vaccin universel est conçu pour « protéger contre SARS-CoV-2, le virus de la pandémie d’aujourd’hui, mais aussi contre les pandémies à venir parce qu’il contient des séquences des virus isolés de la chauve-souris ainsi que les séquences des virus isolés du pangolin, de la civette, du vison, du chameau et l’homme », explique le Pr. Ben Mohamed.
Il a assuré qu’un tel vaccin universel sera aussi efficace contre les variants actuels (anglais, brésilien, californien et autres japonais ou sud-africain) car ce vaccin inclut des séquences très conservées (donc non mutées) de ces variants.
Et pour cause, le vaccin universel qui contient tous les variants des déterminants antigéniques (épitopes) reconnus par le système immunitaire humain, est conçu « non seulement pour induire des anticorps mais aussi des lymphocytes T », en référence aux globules blancs dont le rôle est la défense immunitaire de l’organisme face aux agressions infectieuses à la faveur de trois « freins » en mesure de stopper le virus.
Il aligne ainsi les éléments que les différents virus ont en commun et essaie de développer un vaccin qui inciterait le système immunitaire à répondre à ces aspects communs.
Soulevant par ailleurs l’autre défi, maintes fois rappelé par l’OMS, en l’occurrence la livraison des doses partout dans le monde pour vacciner massivement afin de pouvoir vaincre la pandémie, le professeur Ben Mohamed évoque un autre projet innovant sur lequel il travaille avec son équipe : la vaccination par des patchs similaires au fonctionnement des patchs à la nicotine destinés à
« Au laboratoire, nous avons utilisé des patchs contenant la dose de notre vaccin sur le dos de la souris. Les résultats montrent que ces patchs sont largement suffisants » pour favoriser l’immunité, ce qui constituera, selon lui, une fois approuvés à l’utilisation, un « tournant majeur » dans le système de distribution des vaccins pour tous et à moindre coût, même dans des zones reculées qui manquent d’infrastructures hospitalières.
Particulièrement fier et attaché à ses origines, le professeur marocain, qui suit de près la campagne de vaccination au Maroc, a tenu à saluer l’énorme travail déployé sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI pour d’abord se procurer les millions de doses suffisantes pour vacciner la population et pour réussir la campagne de vaccination en vue d’atteindre l’immunité collective.
« Le Maroc a fait un saut très important en termes de vaccination. Et il est important d’encourager tout le monde à se faire vacciner, le vaccin étant sûr et efficace et constitue le seul moyen pour sortir de l’épidémie et rouvrir totalement l’économie », a-t-il plaidé avant d’indiquer qu’au rythme actuel, il est possible pour le Maroc d’atteindre l’immunité collective d’ici août, soit en même temps qu’aux États-Unis.
Et de conclure sur son engagement à se joindre à toutes les compétences marocaines, à la fois au Maroc et à l’étranger, pour mettre en place un « Institut de vaccinologie et d’immunothérapie au Maroc, en mesure de produire des vaccins 100% marocains et garantir l’autosuffisance dans ce domaine ».
Pour le professeur Ben Mohamed, « nous serons certainement confrontés à d’autres pandémies à l’avenir. Un tel Institut marocain développerait non seulement des vaccins contre les COVID mais aussi contre la grippe et toutes autres maladies infectieuses. Il développerait aussi des anticorps monoclonaux pour traiter les cancers et maladies auto-immunes au Maroc ».
« Un tel institut de vaccinologie nous permettra d’être prêts et de disposer de nos propres vaccins au Maroc à moindre coût sur place et ne plus dépendre de l’étranger », a-t-il dit.
Propos recueillis par Omar Achy (MAP)
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