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Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Depuis l’instauration des mesures de prévention pour lutter contre la propagation du Covid-19, le port du masque trouve une forte réticence notamment par ceux qui doutent de son efficacité. Des études se sont penchées sur son action protectrice et également sur innocuité.
Une étude récente met en évidence un effet qui n’a pas été relevé auparavant. Le port masque réduit non seulement le risque de contamination par le virus, mais il permet au tractus respiratoire de mieux se défendre contre le virus.
C’est ce qu’ont démontré les chercheurs du National Institute of Diabetes and Digestive and Kidney Diseases (NIDDKD/NIH), en analysant ce qui se passe à l’intérieur du masque et le système respiratoire.
Ils expliquent que la respiration normale entraîne un cycle d’absorption-désorption (phénomène inverse, par lequel les molécules adsorbées sur une surface s’en détachent, notamment sous l’action de l’élévation de la température, ou de la baisse de pression) à l’intérieur des masques faciaux.
Au cours de ce cycle, l’air sursaturé en eau est absorbé par les fibres du masque lors de l’expiration, suivi d’une évaporation lors de l’inspiration d’air ambiant sec.
Pour les masques en coton à double couche, qui ont une capacité thermique considérable, la température de l’air inspiré dépasse la température ambiante. L’augmentation effective de l’humidité relative peut dépasser 100%.
Ainsi, les scientifiques expliquent l’effet protecteur des masques notamment en coton par la forte augmentation de l’humidité de l’air inspiré.
L’épuration mucociliaire est la première ligne de défense
Cette humidité élevée favorise l’élimination mucociliaire des agents pathogènes des poumons, à la fois avant et après une infection des voies respiratoires supérieures. Sans oublier que l’épuration mucociliaire est la première ligne de défense de l’appareil respiratoire.
Ce mécanisme suggère que les masques peuvent être bénéfiques pour le porteur même après une infection des voies respiratoires supérieures, complétant la fonction classique des masques qui limitent la transmission de maladies d’une personne à personne.
Les chercheurs appellent également à rester vigilant et à garder les mêmes réflexes : « Même si de plus en plus de personnes dans tous les pays se font vacciner, nous devons tous rester vigilants. Nous devons faire notre maximum pour empêcher la propagation du coronavirus responsable de la Cociv-19. Cette recherche confirme l’importance du port du masque comme un moyen simple mais efficace de protéger ceux qui nous entourent et nous protéger nous-mêmes des infections respiratoires ».
Face à la réticence de certains, la science répond par des arguments solides. C’est à nous donc de les utiliser. Car la lutte est, semble-t-il, encore longue devant nous.
Meriem Ben Nsir
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