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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Depuis que le Maroc a annoncé avoir passé des commandes pour les vaccins de Sinopharm et d’AstraZeneca, les questions ont fusé de partout. Notamment sur la fiabilité et l’efficacité des deux vaccins et leurs effets secondaires. Mais aussi sur les résultats des tests cliniques menés aussi bien au Maroc qu’à l’étranger.
Des réponses à ces interrogations ont été apportées par Dr Said Afif, pédiatre à Casablanca et membre du comité chargé de la stratégie de vaccination anti-Covid. « Le choix des deux vaccins s’est basé sur les critères scientifiques reconnus. D’abord, il s’agit de vaccins de type classique. Ils ont subi des tests sur plus de 20.000 volontaires en Chine. Il y a eu des tests dans certains pays comme le Maroc, mais à moindre échelle. Les effets indésirables que l’on a relevés, aussi bien au Maroc qu’à l’étranger, sont également classiques : rougeur de l’endroit de la piqure, hausse de température…
Des effets minimes qui disparaissent au bout de deux à trois jours… », a-t-il expliqué. Dr Afif ajoute que le Maroc n’a pas été le premier pays à autoriser les deux vaccins, une autorisation d’ailleurs d’urgence d’une durée de 12 mois. « Nous avons attendu d'y voir plus clair chez une dizaine de pays qui ont commencé à vacciner leurs citoyens avec l’un ou l’autre vaccin. Plusieurs pays d’Europe, d’Asie et d’Amérique du sud ont lancé leur campagne avec ces deux vaccins sans problème notable aucun. Il faut savoir que nous sommes face à une pandémie qui bloque le monde entier depuis plus d’un an. Il fallait donc une procédure d’urgence pour pouvoir y faire face. Autrement dit, les vaccins disponibles actuellement sont notre seul espoir…», a-t-il souligné.
Quant aux tests réalisés sur près de 600 personnes au Maroc, c’était une démarche volontaire sans plus, visant d’une part à voir si le vaccin reçu de Sinopharm ne présente pas de dangers quand on sait que la souche du virus qui sévit chez nous n’est pas la même que celle détectée dans la ville chinoise de Wuhan. D’autre part, ces tests-là avaient pour deuxième objectif de rassurer les Marocains et les inciter à se faire vacciner. C’est le pays producteur qui doit faire les tests sur un échantillon assez important de volontaires et publier les résultats. Ce qui a été fait pour les deux vaccins.
« L’inde prévoit de vacciner 300 millions de ses citoyens ou résidents. Pensez-vous que le président ou le gouvernement indien peut administrer un vaccin à 300 millions de personnes sans avoir la certitude sur son efficacité ? A fin janvier 2021, ce sont plus de 20 millions de personnes qui ont reçu le vaccin de Sinopharm sans effets secondaires notables…», précise Dr Afif. Cela dit, personne n’écarte la possibilité de l’apparition de certains effets indésirables dans les mois, voire les années à venir.
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
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