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Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Le vaccin Sputnik V, au sujet duquel la Russie avait été accusée de manquer de transparence, est efficace à 91,6% contre les formes symptomatiques de la Covid-19, selon des résultats publiés hier dans la revue médicale The Lancet et validés par des experts indépendants.
« Le développement du vaccin Sputnik V a été critiqué pour sa précipitation, le fait qu’il ait brûlé des étapes et une absence de transparence. Mais les résultats rapportés ici sont clairs et le principe scientifique de cette vaccination est démontré », ont estimé deux spécialistes britanniques, les professeurs Ian Jones et Polly Roy, dans un commentaire joint à l’étude du Lancet.
Cela « veut dire qu’un vaccin supplémentaire peut désormais rejoindre le combat pour réduire l’incidence de la Covid-19 », ont insisté ces chercheurs, qui n’ont pas eux-mêmes été impliqués dans l’étude.
Ces premiers résultats vérifiés d’efficacité corroborent les affirmations initiales de la Russie, accueillies avec méfiance à l’automne dernier par la communauté scientifique internationale. Ils semblent classer à ce stade le Sputnik V parmi les vaccins les plus performants, avec ceux de Pfizer/BioNTech et Moderna (autour de 95%), qui utilisent pourtant une technologie différente (l’ARN messager).
Ces dernières semaines, des voix ont commencé à s’élever en Europe pour que l’Agence européenne des médicaments (EMA) évalue rapidement le Sputnik V, déjà utilisé en Russie et dans quelques pays (dont l’Argentine et l’Algérie). Les résultats publiés dans The Lancet proviennent du dernier stade des essais cliniques du vaccin, la phase 3, qui porte sur près de 20 000 participants.
Comme toujours en pareil cas, ces résultats émanent de l’équipe qui a élaboré le vaccin puis mené les essais, et ils ont ensuite été soumis à d’autres scientifiques indépendants avant publication. Ils montrent que le Sputnik V réduit de 91,6% le risque de contracter une forme symptomatique de la Covid-19.
Les participants à l’essai mené entre septembre et novembre ont tous reçu deux doses de vaccin ou de placebo à trois semaines d’intervalle. A chaque fois, cela s’accompagnait d’un test PCR. Dans les jours suivant l’administration de la deuxième dose, un test PCR n’était réalisé que chez les personnes qui développaient des symptômes.
Au total, 16 volontaires sur 14 900 qui avaient reçu les deux doses du vaccin ont été testés positifs (soit 0,1%), contre 62 sur 4900 qui avaient reçu le placebo (soit 1,3%). Les auteurs pointent toutefois une limite : dans la mesure où les PCR n’ont été réalisés « que quand les participants ont déclaré être atteints de symptômes de la Covid, l’analyse de l’efficacité ne porte que sur les cas symptomatiques ». « D’autres recherches sont nécessaires pour cerner l’efficacité du vaccin sur les cas asymptomatiques et sur la transmission » de la maladie, poursuit The Lancet dans un communiqué.
Par ailleurs, en se basant sur quelque 2000 cas de personnes de plus de 60 ans, l’étude juge que le vaccin semble efficace pour cette classe d’âge.
Enfin, des données partielles semblent montrer qu’il protège extrêmement bien contre les formes modérées à sévères de la maladie.
Le Sputnik V russe est un vaccin « à vecteur viral » : on prend pour base d’autres virus, rendus inoffensifs et adaptés pour combattre la Covid. C’est également la technique utilisée par le vaccin d’AstraZeneca/Oxford, efficace à 60%, selon l’Agence européenne des médicaments.
Mais alors que le vaccin d’AstraZeneca est basé sur un unique adénovirus de chimpanzé, le Sputnik V russe utilise deux adénovirus humains différents pour chacune des deux injections. Selon ses concepteurs, le fait d’utiliser pour le rappel un adenovirus différent de celui de la première injection pourrait provoquer une meilleure réponse immunitaire.
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