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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Le président du syndicat national algérien des pharmaciens d’officine (Snapo) affirme qu’il est possible de produire en Algérie le vaccin anti-Covid Spoutnik-V mais ceci nécessite, selon lui, une assistance technique de la part des équipes techniques russes.
Contacté par nos soins, le docteur Messaoud Belambri assure de l’existence d’experts, de virologues et de spécialistes en biologie moléculaire qui pourront relever le défi. « Nous avons suffisamment de compétences au niveau des centres hospitalo-universitaires et des universités », souligne-t-il, citant l’Institut Pasteur.
Il estime que le domaine de la virologie nécessite des moyens spécifiques dont dispose le pays. « Cependant, nuance-t-il, nous avons besoin de la technique propre à la conception du vaccin. Il faut impérativement garantir l’accompagnement et l’assistance des experts du laboratoire russe. Il s’agit d’un transfert de technologie et un savoir-faire qui sont inévitables. Pour qu’il y ait une production de tout vaccin dans un pays autre que celui où il a été conçu, il est nécessaire d’installer un accompagnement technique scientifique de la part du laboratoire qui a conçu ce vaccin».
Le président du Snapo précise qu’«il est indispensable que le processus soit assisté par les chercheurs du laboratoire concepteur du vaccin, car il s’agit d’une production à une échelle industrielle qui nécessite des moyens, un savoir-faire et une maîtrise de technologie».
S’agissant de l’apport d’une production locale du vaccin Spoutnik-V, il fera savoir que l’Algérie va diminuer les frais en évitant les transports et l’acheminement du produit de la Russie jusqu’au pays et considère que ceci va permettre de gagner en termes de conservation et de respect de la chaine de froid, outre une amélioration en matière de disponibilité du vaccin qui connaît une tension à l’échelle mondiale.
« La production locale du vaccin permettra de gagner en termes de dépenses puisqu’il sera moins coûteux qu’un vaccin importé », explique le Dr Belambri.
Pour sa part, le président de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anss) met en avant les capacités de l’Algérie à produire les vaccins et rappelle dans ce contexte que l’Institut Pasteur d’Algérie produisait le vaccin contre la tuberculose.
« C’est pourquoi, l’Agence nationale de sécurité sanitaire vise comme objectif de relocaliser la production de vaccins et de profiter des compétences et des technologies qui existent », rapporte le professeur Kamel Sanhadji qui précise que l’Anss a proposé la création d’un centre de vaccinologie qui est un nouveau concept dans le monde.
Le taux d’efficacité du vaccin Spoutnik-V s’élève à 91,4 % et peut atteindre une efficacité de 100% contre les formes graves d’infection au coronavirus. Il est actuellement utilise´ dans plusieurs pays notamment en Europe, dans les ex-Républiques soviétiques ainsi que dans des pays asiatiques tels les Emirats Arabes Unis, sans oublier l’Argentine.
Kamélia Hadjib
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
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