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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Le Maroc fait partie des pays qui ont dû patienter pour avoir accès au vaccin anti-Covid. Les ententes avec certains laboratoires producteurs n’ont visiblement pas été suffisantes. Car en face, il y a une course au vaccin qui s’avère féroce et le lobbying des puissances mondiales, implacable, ayant fait que certains pays ont d’ores et déjà lancé leur campagne de vaccination et administrent même la deuxième dose du vaccin.
Sur 42 Etats ayant déployé les vaccins anti-Covid au 8 janvier, 36 étaient des pays à revenu élevé tandis que les quatre restants étaient à revenu intermédiaire a affirmé le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus qui a de même appelé à « démarrer au plus tôt, dans les 100 jours qui viennent, les campagnes de vaccination de par le monde, en vue de stopper la progression de la pandémie qui a déjà fait quelque 2 millions de décès ».
Cela dit, il faudra attendre *que les pays du “Nord”, comme les qualifie CNN, vaccinent leur population avant que les pays du “Sud” puissent le faire. En effet, dans une carte réalisée par CNN, on observe clairement un retard dans le lancement de la campagne dans les pays qui se situent au Sud, particulièrement en Afrique, en Amérique latine, au Moyen-Orient et en Asie centrale. Et c’est généralement des pays du « tiers monde ». Tandis que les pays du Nord, généralement plus puissants aussi bien sur le plan diplomatique qu’économique, ont déjà lancé leur campagne de vaccination.
L’OMS avait d’ores et déjà exprimé sa crainte quant aux enjeux politiques et diplomatiques qui entrent en jeu en ce qui concerne l’acquisition du vaccin par les pays puissants au détriment des pays à faible revenu.
Selon Pr. Moulay Mustapha Ennaji, virologue et directeur du laboratoire de virologie à l’Université Hassan II de Casablanca, en cette crise sanitaire, il est nécessaire de faire preuve de « solidarité internationale ». Il estime ainsi dans une déclaration à Hespress Fr « que les pays développés ou puissants, doivent exprimer une certaine solidarité avec les pays à faible revenu, ou comme les a qualifiés la CNN, les pays du Sud ». Pourquoi donc ?
En réponse à cette question, le virologue avance que l’humanité n’est pas encore sortie de l’auberge en ce qui concerne la pandémie du COVID-19, même avec le lancement des campagnes de vaccination dans plusieurs pays.
« Si les pays développés vaccinent leur population, lâchent un peu les ficelles et rouvrent leurs frontières, il est fort probable que le virus, qui est en constante mutation, réapparaisse dans ces pays du Sud qui n’ont pas encore été vaccinés, et le risque d’une propagation demeure ».
De ce fait, dit-il, « les vaccins doivent être distribués de manière équitable pour permettre à toutes les populations du monde d’être vaccinées et laisser ainsi de côté les questions politiques et diplomatiques. Il y va de l’intérêt de tous, car si on parle au niveau des pays d’+immunité collective+, ce concept est aussi valable pour l’ensemble de la population mondiale qui doit aussi réaliser cet objectif, et cela n’est possible que grâce à la solidarité ».
Khadija KHETTOU
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