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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
La recherche scientifique n’est plus un luxe ou un privilège, mais un gage de pérennité et de sécurité nationale. La crise du Covid-19 et le retard de livraison des vaccins nous rappellent notre forte dépendance des pays développés, des pays qui dépensent des milliards de dollars dans la recherche scientifique.
La crise du Covid-19 a remis sur la table l’énorme retard accusé par le Maroc dans la recherche scientifique. La course aux vaccins anti- Covid et la forte dépendance des pays du tiers-monde de laboratoires produisant ce fameux sésame, nous interpelle fortement sur le rôle que peut jouer la recherche scientifique dans la pérennité même de tout un Etat.
Et c’est ce qu’on observe actuellement. Les pays à revenu faible ou intermédiaire, dont le Maroc, sont relégués au dernier plan lorsqu’il s’agit de disponibilité de vaccins. Les plus nantis sont les pays qui ont misé gros, depuis des décennies, dans la recherche scientifique.
Des cerveaux expatriés
Que ce soit pour le vaccin ou, au début de la crise, pour le traitement anti-Covid et les techniques de dépistage, les pays du tiers-monde n’ont fait qu’attendre pour pouvoir bénéficier des recherches, analyses et découvertes des chercheurs des pays développés. Le plus frustrant est lorsque l’on découvre que plusieurs chercheurs marocains font partie de cette de ces chercheurs.
Le meilleur exemple est celui de l’éminent chercheur dans le domaine médical, Moncef Slaoui, qui a été désigné par l’ex-président américain Donald Trump comme Conseiller principal de l’opération de vaccination aux États- Unis, « Warp Speed ». Il a réussi avec brio sa mission. Autre grande figure mondiale de la recherche, Rachid Yazami. Ce physico- chimiste, établi actuellement à Singapour, a révolutionné l’industrie mondiale des batteries en inventant en 1980 l’anode graphite pour les batteries lithium-ion.
Un classement médiocre
Ces inventions pèsent des dizaines, voire des centaines de milliards de dollars. Il a annoncé récemment une découverte majeure qui révolutionnera les batteries destinées aux véhicules électriques.
Aujourd’hui, la recherche scientifique n’est pas un luxe ou un privilège, mais une nécessité vitale, un gage de sécurité nationale. Le retard accusé par le Maroc est flagrant dans ce domaine et l’exode de la matière grise marocaine ne fait qu’empirer. Le piètre classement mondial des universités marocaines est à l’image de ce manque de vision long-termiste. Un classement médiocre, dû principalement au déficit énorme en publications scientifiques par nos universités. En effet, c’est à l’université que tout se passe. Et sans bonne gouvernance de ces pépinières de chercheurs, d’inventeurs et de startupers, l’université marocaine restera à la traîne.
Un pont entre l’université et le privé
C’est tout un écosystème qui doit être mis en place, par la création d’un pont entre l’université et le secteur privé, une autonomie plus avancée pour les présidents d’universités, une législation favorable à la recherche scientifique, des incitations fiscales et bourses généreuses aux étudiants et doctorants… Depuis des décennies, le Maroc travaille sur ces sujets, sans réalisations majeures.
Rappelons-nous que c’est l’université de Stanford qui a été à l’origine de la fameuse Sillicon Valley. Le Massachusetts Institute of Technology est aujourd’hui l’une des plus prisées et mieux classées au monde. Il pèse à lui seul plus de 17 milliards de dollars de budget.
En 2018, l’université, située à Cambridge, a dépensé un milliard de dollars pour la création d’une université de l’intelligence artificielle, dont plus du tiers a été financé par un ancien du MIT, le célèbre Stephen A. Schwarzman, cofondateur de Blackstone, une banque spécialisée dans le capital-investissement.
Aux États-Unis, c’est assez courant, les anciens élèves devenus multimillionnaires grâce à ces pépinières et incubateurs d’entrepreneurs, effectuent des dons de plusieurs millions de dollars à leurs anciennes universités. L’exemple du MIT est édifiant.
Le plus édifiant est que cette prise de conscience a émergé il y a plus de 150 ans au MIT. Au Maroc, nous n’en sommes qu’au balbutiement de cette prise de conscience.
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
C'est tout l'objet de ce cours qui se présente sous forme d'un « mini MOOC » qui nécessite 2 heures d'investissement au maximum. Plus d'informations
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