Lire le document (PDF UNICEF)
Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Testée sur 4.500 patients, il s’agit de la plus grande étude au monde qui teste un médicament administré par voie orale chez des patients non hospitalisés atteints de Covid-19.
La colchicine serait salutaire pour traiter la Covid-19. C’est ce qui ressort des résultats effectués par l’Institut de cardiologie de Montréal (ICM) au Canada.
Les derniers essais cliniques ont, en effet, démontré que « la colchicine a réduit de 21% le risque de décès ou d’hospitalisation chez les patients atteints de Covid-19 par rapport au placebo ».
L’échantillon a porté sur 4.488 patients et approche, selon les chercheurs, la signification statistique. « L’analyse des 4.159 patients chez lesquels le diagnostic de Covid-19 a été prouvé par un test PCR naso-pharyngé a montré que l’utilisation de la colchicine était associée à des réductions statistiquement significatives du risque de décès ou d’hospitalisation par rapport au placebo », expliquent les chercheurs de l’Institut.
En clair, la prise de la colchicine aurait réduit les hospitalisations de 25%, le besoin de ventilation mécanique de 50% et les décès de 44%… Le Dr Jean-Claude Tardif, directeur du centre de recherche de l’ICM, professeur de médecine à l’Université de Montréal et chercheur principal de l’essai Colcorona, confirme l’efficacité du traitement de la colchicine. « Elle permet de prévenir le phénomène de tempête de cytokines et réduire les complications associées à la Covid-19 », explique-t-il, en effet. Sur le plan purement logistique, la prescription de la colchicine pourrait contribuer à décongestionner les hôpitaux et à réduire les coûts de la santé à travers le monde.
Le programme Colcorona représente un essai clinique sans contact, en double insu et contrôlé par placebo qui a lieu à domicile. L’étude a été menée au Canada, aux Etats-Unis, en Europe, en Amérique du Sud et en Afrique du Sud. Testée sur 4.500 patients, il s’agit de la plus grande étude au monde qui teste un médicament administré par voie orale chez des patients non hospitalisés atteints de Covid-19.
Financée par le gouvernement du Québec, le National Heart, Lung, and Blood Institute of the US National Institutes of Health (NIH), la philanthrope montréalaise Sophie Desmarais, le Covid-19 Therapeutics Accelator, l’initiative a été lancée par la Fondation Bill & Melinda Gates, Wellcome et Mastercard. Compte tenu de l’envergure d’un tel programme, il a été coordonné par le Centre de coordination des innovations de la santé de Montréal (MHICC).
A suivre…
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
C'est tout l'objet de ce cours qui se présente sous forme d'un « mini MOOC » qui nécessite 2 heures d'investissement au maximum. Plus d'informations
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Site éditeur :