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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
L’accalmie se confirme. La situation sanitaire est stable depuis quelques semaines déjà. Les structures chargées de la prise en charge du Covid-19 connaissent moins de tension, qu’il s’agisse d’hospitalisations ou de nombre de patients admis en réanimation. Le constat est établi par le Pr Rachid Belhadj. Le CHU Mustapha connaît moins de tension. La demande sur les tests de dépistage a également baissé, assure le président du syndicat des laboratoires médicaux.
Nawal Imès- Alger (Le Soir) - La tendance baissière se confirme. Le nombre de contaminations confirmées reste en dessous des 300 cas quotidiens. Au niveau des structures de santé, cela se ressent, qu’il s’agisse de l’affluence au niveau des consultations, du nombre de personnes hospitalisées ou admises en réanimation. C’est le cas au niveau du Centre hospitalo-universitaire Mustapha Pacha. Le Pr Rachid Belhadj, directeur des activités médicales et paramédicales, assure que le CHU connaît « une situation tant espérée pour nous. C’était presque un rêve après ce qu’on a enduré ». Il décrit « une situation gérable » qui permet aux professionnels de la santé de souffler.
Le professeur Belhadj explique, en effet, que « la situation marquée par un nombre très réduit des nouveaux cas, moins de demandes pour les lits de réanimation, moins de cas sévères et moins de décès. Certaines journées, nous enregistrons zéro décès mais nous recensons toujours des décès et le virus est toujours là et il n’a pas changé de cible. Il touche les personnes à risques avec comorbidités ou obèses. Elles ne sont pas épargnées ».
Au plan national, l’Institut national de santé publique confirme également cette tendance à la baisse et note que « le ralentissement des notifications observé depuis environ le début du mois de décembre se poursuit aussi bien à l’échelle nationale que régionale. Cette situation doit renforcer notre vigilance et ce, d’autant que de nombreux pays enregistrent une augmentation considérable du nombre de cas diagnostiqués dont des pays voisins comme la Tunisie et le Maroc ».
Au niveau national, la moyenne quotidienne au cours des sept derniers jours est de 2522,9 patients en structure de santé contre 3086,6 la semaine précédente, soit une baisse de 18,3%.
Toutes les wilayas de la région centre observent une diminution du nombre d’hospitalisations. La région Est enregistre la diminution régionale la plus importante avec un recul de 25,6%. Aucune wilaya ne voit son nombre d’hospitalisations augmenter. Pour la région ouest, la diminution du nombre d’hospitalisations est estimée à 10,5%. Seules certaines wilayas du sud du pays font exception à la règle.
Le dépistage connaît lui aussi moins d’engouement. Le Dr Mizi Oualaoua Yacine, président du Syndicat des laboratoires d’analyses médicales note une « baisse importante des demandes en tests de dépistage ». Les raisons ? Il explique cette situation par le recul du nombre de cas, notamment les plus sévères et affirme : « Je pense aussi que les gens se testent moins. C’est rentré dans la routine, il y a moins de cas sévères, donc moins de peur. Les gens vont chez le médecin pour se faire traiter mais ne se font pas systématiquement dépister. »
L’Institut Pasteur, quant à lui, continue de recevoir les prélèvements des différentes structures de santé avec une moyenne quotidienne de 2 500 prélèvements par jour. Depuis quelques jours déjà, le test PCR n’est plus l’unique test de référence, puisque le ministère de la Santé a fini par prendre en compte les cas dépistés par tests antigéniques.
N. I.
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