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Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Le groupe de réflexion pour la stratégie de vaccination a procédé par élimination, en plaçant les vaccins candidats dans un ordre décroissant et en énumérant les caractéristiques de chaque vaccin pour une éventuelle commande.
Prônant une position prudentielle dans la course pour l’acquisition d’un vaccin contre la Covid-19, l’Algérie semble se contenter de son engagement avec Covax qui pourrait intervenir à la fin du premier trimestre 2021.
Des doses seront utilisées dans la première phase de l’opération de vaccination qui concernera dans un premier temps 3% de la population cible sur les 20% assurés par le Covax. Une garantie pour l’acquisition d’un vaccin sûr, moins coûteux et pré-qualifié par l’OMS.
Des critères auxquels se réfèrent les experts algériens, ne cesse de marteler le Pr Abderrahmane Benbouzid. Le groupe de réflexion pour la stratégie de vaccination a procédé donc par élimination en plaçant les vaccins candidats dans un ordre décroissant et en énumérant les caractéristiques de chaque vaccin pour une éventuelle commande.
« Des discussions sont menées justement au sein du comité scientifique sur les candidats vaccins en lice contre la Covid-19, sur leurs caractéristiques, la technologie employée, leurs avantages et leurs limites », nous confie notre source proche du comité scientifique du suivi et de l’évolution de la pandémie.
Et de signaler : « Le comité scientifique est très attentif aux décisions prises par les autres pays dans le monde. La position de la Suisse a été également évoquée et l’Algérie semble être à ce niveau de cette réflexion. C’est-à-dire voir d’abord ce qui se passe ailleurs.
Pour le moment, il n’y a pas vraiment urgence au vu du taux de mortalité très bas enregistré dans notre pays. Comme il pourrait y avoir également d’autres vaccins qui arriveront sur le marché mondial avec moins de risque. Ce sont autant de questions soulevées par les uns et les autres. Ce qui explique cette attitude prudentielle.»
C’est à travers toutes ces informations que le comité décidera s’il y a lieu de faire des commandes auprès des laboratoires pharmaceutiques en attendant le Covax.
Les vaccins à ARN des laboratoires Pfizer/Biontech et Moderna semblent exclus pour le moment, relève notre source. « Les experts sont plutôt favorables aux vaccin adénovirus d’Astra Zeneka, de Jonhson&Jonhson, et du russe SpoutnicV et les virus inactivés, comme les vaccins chinois Sinopharma et Sinovac déjà utilisés dans leur pays origine, au Maroc et aux Emirats arabes unis ainsi que le vaccin aux protéines recombinantes, notamment le vaccin de Sanofi et GSK », souligne notre source.
Mais le choix n’est pas encore fait et aucune commande n’est pas passée, d’autant que dans « les contrats avec les laboratoires, il est exigé d’emblée un payement d’un dollar la dose à la commande et sans fixer de délai pour la livraison.
Un risque de se retrouver à payer des doses de vaccin sans les recevoir au moment voulu. La réflexion est également à ce niveau- là », ajoute notre source.
Accès équitable au vaccin
Ce qui est sûr, par contre, l’Algérie est aujourd’hui au même titre que les 172 pays inscrits au Covax, le dispositif international créé par l’OMS pour accélérer l’accès équitable au vaccin, qui pourrait être celui de Pfizer ou Moderna. « Nous sommes également en pourparlers avec Pfizer et Moderna pour savoir si ces produits peuvent faire partie de la phase initiale de lancement des vaccins », a déclaré le conseiller principal auprès du chef de l’OMS, Bruce Aylward, lors d’un point de presse à Genève.
Il a toutefois souligné que « nous devons également nous assurer qu’ils sont à des prix appropriés pour les populations et les pays que nous essayons d’aider ».
A noter que l’OMS, qui travaille sur ce projet avec l’Alliance pour les vaccins (Gavi), s’est fixé comme objectif de disposer de 2 milliards de doses de vaccins d’ici la fin de 2021. Jusqu’à présent, elle a obtenu des centaines de millions de doses de vaccins auprès de trois laboratoires : AstraZeneca, Novavax et Sanofi-GSK, qui n’ont pas encore été autorisés par les autorités nationales.
Le responsable de l’OMS a également indiqué que le mécanisme Covax souhaitait proposer un portefeuille diversifié de vaccins et évaluerait « tout produit ayant démontré efficacité, sécurité et qualité ». Les vaccins développés par la Chine et la Russie pourraient également être évalués et utilisés par l’OMS « s’ils répondent aux normes d’efficacité et de sécurité », a-t-il dit.
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
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