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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Le Pr Abdelwahab Bengounia, professeur en épidémiologique et médecine préventive du CHU Mustapha-Pacha, a plaidé, hier, pour que la vaccination puisse être « un choix individuel, et non pas obligatoire ».
Dans une déclaration à El Moudjahid, il insiste sur l’impératif de cette démarche prudentielle pour l’acquisition du vaccin. «Il est tout aussi nécessaire de choisir un vaccin unique au profit de toute la population et qui soit le meilleur possible afin de respecter le principe universel de l’égalité des chances», soutient-il.
Ayant pris part, lors des quatre dernières décennies, aux différentes campagnes de vaccination engagés en Algérie, auteur de travaux de recherches sur la vaccination de 1986 à 1992 à l’institut Pasteur de Paris, il recommande vivement de temporiser, le temps nécessaire, avant de se prononcer définitivement sur le choix vaccin. « L’Algérie, à l’instar des autres pays du monde, surveille en ce moment ce qui ce passe au Royaume-Uni qui vient de lancer son programme de vaccination, aussi je pense qu’il ne faudrait engager la vaccination dans notre pays, qu’après avoir bénéficié d’un certain recul sur la question car il est tout à la fois important et nécessaire de faire très attention aux impondérables », a-t-il affirmé.
Il rappelle dans ce contexte qu’en temps ordinaire les phases d’essais d’un vaccin nécessitent entre cinq et dix ans pour s’assurer pleinement de son efficacité mais aussi et surtout de son innocuité à moyen et long terme. «Je ne parle pas des petits effets indésirables légers comme les rougeurs ou autres, j’appréhende plutôt d’autres effets pouvant éventuellement réellement nuire à la santé dans le cas où le vaccin ne serait pas le bon», souligne le Pr Bengounia.
Avec une note d’optimisme, il souligne qu’une fois le bon vaccin connu, nous pourrons vacciner le plus de monde possible et la pandémie ne sera plus qu’un mauvais souvenir». Cela étant, faudrait-il, au préalable, procéder à une campagne de sensibilisation quant à l’importance de la vaccination ? Cela serait, en effet, «une bonne chose, mais avant, il est primordial de s’assurer du choix du meilleur vaccin possible».
Les malades guéris de la COVID n’ont pas besoin d’être vaccinés
S’agissant des personnes pouvant être considérés comme prioritaires, notre interlocuteur rappelle que les plus vulnérables doivent être vaccinés en premier, «ceux qui ont contracté le virus, développent l’immunité, dans les cas des maladies virales, il est donc préférable qu’ils ne se fassent pas vacciner «. Il nuance cependant, indiquant que «la Covid 19 étant un tout nouveau virus, nous ne savons pas encore s’il est extrêmement contagieux ». Il convient de signaler dans ce contexte que l’Organisation mondiale de la santé vient de rappeler toute l’importance d’une campagne de vaccination à l’échelle mondiale, basée sur une stratégie bien élaborée protégeant d’abord les plus vulnérables.
En effet, selon cette institution, la priorité est de protéger le personnel soignant, puis les maisons de retraite et centres de personnes âgées.
Il est notamment mis en évidence que la vaccination du personnel soignant, exposé à un risque élevé d’infection, contribuera à les protéger, eux et le système de santé. « Les personnes les plus exposées à une maladie grave ou à un décès en raison de leur âge constituent également un groupe hautement prioritaire, car leur protection permettra de réduire les maladies graves et les décès et d’alléger le fardeau des systèmes de santé », note-t-il.
Par la suite, dit-il, et avec l’augmentation de l’offre, «les prochains groupes comprendraient ceux qui ont un risque plus élevé de maladie grave en raison de leurs conditions sous-jacentes, et les groupes marginalisés à risque plus élevé».
L’OMS relève que lors des premières étapes du déploiement du vaccin, avec seulement une petite proportion de la population d’un pays vaccinée, il est vital que les gouvernements, les communautés et les individus continuent à utiliser des outils de santé publique reconnus.
Le praticien a insisté justement sur ce volet qui préconise de baser nos efforts sur l’éducation sanitaire et la sensibilisation des citoyens par le respect des mesures barrières et surtout le port du masque de protection.
Soraya Guemmouri
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
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