Lire le document (PDF UNICEF)
Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Après avoir dépassé la barre des 1 100 cas quotidiens confirmés par PCR, le nombre de contaminations comptabilisées repasse sous la barre des 600 cas. En une semaine, la tendance à la baisse s’est confirmée, augurant une progressive décrue de la courbe qui s’était affolée depuis plus de deux semaines déjà. Les mesures restrictives, ajoutées à l’électrochoc qu’a dû provoquer un bilan aussi important ne sont pas étrangères à cette légère accalmie.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Ce n’est pas encore la fin de la deuxième vague de l’épidémie de coronavirus mais la décrue se confirme. En une semaine, le nombre des cas quotidiens confirmés par PCR et entrant dans la comptabilité officielle est passé progressivement de plus de 700 cas à environ 500 au quotidien. Une baisse qui se traduit sur le terrain par une pression moins accrue sur les services dédiés à la prise en charge du Covid-19.
Les consultations au niveau des services des urgences sont moins nombreuses mais les cas qui y arrivent sont souvent jugés graves. En témoigne le nombre des décès qui reste malgré tout élevé, oscillant entre 15 et 20 décès officiellement recensés. Un nombre qui s’expliquerait par la tendance qu’ont beaucoup de patients à se soigner à domicile tant que les symptômes ne sont pas jugés trop graves. Beaucoup n’arrivent à l’hôpital que dans un état grave, nécessitant directement leur hospitalisation en réanimation. Moins de pression également sur les lits d’hospitalisation après l’épisode de la grande tension et du tourisme médical imposé aux patients atteints du Covid-19 dans de nombreuses wilayas.
Une situation que confirme le directeur de la prévention au sein du ministère de la Santé qui assure qu’ « au niveau des hôpitaux, il y a moins de pression, moins de malades et le taux d’occupation des lits est à la baisse ». Comment expliquer cette baisse après le pic enregistré ? Le Dr Djamel Fourar affirme que « cette diminution est liée d’abord aux mesures que l’État a prises en matière de confinement, de restriction des déplacements, et aussi aux citoyens qui ont compris que les mesures barrières étaient la seule solution pour nous prémunir de cette pandémie ».
Le gouvernement avait en effet réagi à cette hausse du nombre de contaminations en imposant des restrictions à un grand nombre d’activités économiques devant cesser à 15 heures. Des mesures prises pour une durée d’un mois et qui ont visiblement fini par porter leurs fruits. Mais ce n’est pas l’unique explication aux dires du porte-parole du Comité scientifique de suivi de la pandémie.
Il explique la décrue par l’augmentation du nombre de tests PCR effectués quotidiennement, affirmant qu’ « on a dépassé les 60 laboratoires publics et privés. C’est vraiment important quand on sait qu’on a commencé avec un seul laboratoire. Maintenant, nous en avons un presque dans chaque wilaya. C’est une avancée importante dans le diagnostic et la prise en charge également ».
Autre paramètre non négligeable : l’effet psychologique qu’a pu avoir le bilan de ces dernières semaines sur une frange de la population qui jusque-là avait tendance à négliger les gestes barrières. Autant de facteurs qui permettent au corps médical de souffler un tant soit peu, tout en rappelant que la vigilance devrait toujours rester de mise.
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
C'est tout l'objet de ce cours qui se présente sous forme d'un « mini MOOC » qui nécessite 2 heures d'investissement au maximum. Plus d'informations
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Site éditeur :