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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Lors du webinaire organisé dimanche soir par Hespress Fr, et qui avait pour objectif de répondre à la question de « pourquoi doit-on (ou pas) se faire vacciner », le président de la Fédération nationale de la santé (FNS) Moulay Said Afif, a confirmé que «la seule solution à la pandémie du coronavirus, c’est d’adopter le vaccin, qui mettrait fin à l’urgence sanitaire dans laquelle le monde vit aujourd’hui ».
En effet, le pédiatre a souligné dans son intervention qu’il est « impossible d’imposer un confinement total de manière permanente, ce qui a poussé les pays du monde à se battre pour faire vacciner ses citoyens le plus rapidement possible, dans le but d’instaurer une immunité collective ».
Le spécialiste a ainsi expliqué que « le non-respect des mesures de précaution et des conditions préventives est la raison de l’accroissement du nombre de contamination au Covid-19 dans le pays, d’autant plus que le monde entier assiste à une deuxième vague de la pandémie ».
Au Maroc, Dr. Said Afif cite comme exemple le poumon économique du Royaume, Casablanca, qui observe une hausse flagrante de cas confirmés depuis l’allègement des mesures de confinement en juillet, ou encore du fait de sa densité de population et de son dynamisme économique.
« Les chiffres qui effraient le système de santé sont les statistiques des patients qui se trouvent dans les services de réanimation et de soins intensifs, après que les lits soient devenus extrêmement rares dans certaines villes, Casablanca en tête de liste. Cela explique le ciblage des catégories vulnérables de la société par les autorités compétentes, dans le processus de vaccination contre le coronavirus », précise Dr. Afif.
Selon le spécialiste, « il n’y a pas de traitement efficace contre le Covid-19. Le seul moyen de lutter contre ce virus est la vaccination, qui est supervisée par le comité scientifique et technique du Royaume ». Le président de la fédération nationale de la santé poursuit ainsi que « l’immunité collective est une politique que les grands pays, y compris la Grande-Bretagne, n’ont pas pu mettre en uvre en raison de la limitation du système de santé, ce qui l’a incitée à retourner en confinement ».
Par ailleurs, et en ce qui concerne la perturbation du système de santé publique marocain et la fatigue du personnel médical, au front face à la pandémie depuis son début, Dr. Said Afif a rappelé la pénurie justement du personnel médical (infirmiers et médecins) que connait le Royaume.
Il a dans ce sens donné quelques chiffres, à savoir que le Maroc a besoin aujourd’hui de « 19.000 médecins, et de 30.000 infirmières et infirmiers, pour couvrir la pénurie actuelle dans le système de santé, qui est l’une des raisons qui ont conduit à l’épuisement des cadres de santé dans les hôpitaux publics ». Et pour former d’autres cadres, souligne-t-il, cela prend du temps, e ce sens que pour former un médecin généraliste, il faudra attendre 7 ans, tandis que pour un spécialiste, au moins 13 ans.
A la fin de son intervention, Dr. Said Afif a estimé que « le Maroc a été l’un des premiers pays à recevoir le vaccin grâce aux directives royales », notant que «les Marocains ont toujours fait preuve d’un grand patriotisme avec le processus de vaccination».
Il en veut pour exemple la campagne de vaccination de 2011 contre la rougeole, et durant laquelle le ministère de la Santé a réussi à vacciner 11 millions de personnes. « On s’attend donc à une grande participation, en ce qui concerne le vaccin contre le coronavirus, qui est le seul moyen d’éradiquer la pandémie », a-t-il conclu.
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
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