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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Les maladies chroniques n’épargnent personne aujourd’hui, et, si par le passé, ces pathologies dangereuses, notamment les maladies cardiovasculaires, touchaient principalement les personnes âgées, ce n’est plus le cas aujourd’hui.
Selon les spécialistes, les jeunes sont de plus en plus sujets à ces maladies chroniques, et pour mettre en avant les nouvelles évolutions que connaît cette spécialité médicale et débattre des facteurs de risques cardiovasculaires, la Société algérienne de cardiologie a organisé en visioconférence un Congrès international et les Journées de la Société algérienne de cardiologie (E-CISAC).
Chef de service cardiologie du CHU de Tizi Ouzou, le professeur Brahim Kichou a indiqué, dans son intervention sous le thème «L’applicabilité en Algérie de l’arythmie supraventriculaire», que les pathologies cardiovasculaires constituent la première morbidité dans le monde, la pathologie cardiaque et le coronavirus constituant une équation difficile à résoudre. «La moitié de notre service est complètement dédiée à la Covid-19, une situation difficile à gérer et qui a impacté le travail au quotidien, dans la mesure où le rendement a baissé de 40% par rapport à ce que l’on faisait avant l’apparition de la pandémie», a-t-il soutenu.
Le médecin révèle, d’autre part, que la moitié du personnel soignant a été contaminée et deux cas ont présenté des formes graves, mais, heureusement, il n’y a eu aucun décès. «Le personnel médical de l’hôpital se donne à fond pour prendre en charge comme il se doit les malades», a-t-il assuré. Pour revenir aux maladies cardiovasculaires, le Pr. Kichou confie que celles-ci touchent plus fréquemment les personnes âgées de plus de 50 ans et confirme la hausse des cas âgés entre 20 ans et 40 ans, hospitalisés pour infarctus du myocarde. «
C’est un problème de santé publique sur lequel il faudrait se pencher sérieusement et appliquer les thérapeutiques adéquates, pour améliorer la qualité de vie des patients et surtout diminuer le niveau de mortalité », relève-t-il. Selon le spécialiste, les facteurs de risque favorisant cette pathologie chez les jeunes sont classiques, essentiellement le tabagisme et la mauvaise hygiène de vie, couplés au stress qui font que les pathologies cardiovasculaires soient devenues plus fréquentes chez les jeunes.
Tirant la sonnette d’alarme, il souligne qu’il est primordial, si l’on veut prévenir ces infections, de multiplier les actions visant à réduire la consommation de tabac et de pratiquer une activité physique. Le principal problème au quotidien reste le flux important de malades qui arrivent des quatre coins du pays, même s’il se dit satisfait des moyens mis à disposition.
« Aujourd’hui, le CHU de Tizi Ouzou dispose de nouvelles techniques d’exploration et de moyens thérapeutiques plus adaptés », a-t-il assuré, suggérant, pour éviter les flux de malades, de dédier les Centres hospitalo-universitaires au traitement et au diagnostic de pathologies dites super spécialisées, qui nécessitent une certaine expertise, et de laisser la pathologie cardiaque courante aux centres périphériques.
Mohamed Mendaci
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
C'est tout l'objet de ce cours qui se présente sous forme d'un « mini MOOC » qui nécessite 2 heures d'investissement au maximum. Plus d'informations
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