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Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Plusieurs médecins ont mis en garde contre le recours pour les malades de la COVD-19 à l’oxygénothérapie à domicile sans surveillance médicale, car cela pourrait leur entrainer de graves complications.
Le Pr Ammar Chebati, pneumologue à l’Etablissement public hospitalier (EPH) Mohamed Bahra de Rouiba (Alger Est) a déclaré à l’APS que « l’oxygène, en tant que "médicament" ne peut, comme tous les autres produits médicamenteux, être administré que sur prescription médicale déterminant le taux d’oxygénation suivant le cas ». Soulignant que l’oxygène «ne peut être utilisé en automédication car son usage médical nécessite un contrôle », il a précisé que « le produit existant dans les établissements hospitaliers et classé parmi les gaz médicaux est différent de celui commercialisé par le privé, en l'occurrence un appareil qui apporte au malade de l'oxygène mais qui pourrait être un danger pour la santé du patient s'il n’est pas placé sous surveillance de professionnels de la santé ».
Pour M. Chebati, le danger de cette substance utilisée à domicile « réside dans la non-maîtrise du débit et de la durée dont a besoin le malade, et qui peut aller jusqu’à 18 h/jour chez certains ». La hausse importance des infections au Coronavirus a amené de nombreux citoyens à recourir à l’oxygénothérapie à domicile, prévue dans le protocole thérapeutique, d'où une forte augmentation des prix des extracteurs d'oxygène jusqu'à 300.000 DA. Des équipements qui sont également proposés en location.
Pour sa part, la cheffe du service des maladies infectieuses de l'établissement hospitalier spécialisé en maladies infectieuses El Hadi-Flici (ex-hôpital El Kettar) à Alger, le Pr Nassima Achour a expliqué que l'oxygène ne peut être utilisé à domicile que sur avis et prescription médicale, déplorant « l'usage excessif et non indiqué de cette substance à domicile ». Elle a reconnu avoir précédemment prescrit à des personnes âgées, dont l'état de santé l'exigeait à leur sortie de l’hôpital, l'usage de cette substance à domicile mais sous surveillance médicale. Le Pr Achour a souligné, à ce propos, que l’utilisation de cette substance, à l'hôpital ou à domicile sous surveillance médicale, est soumise à des normes critères selon le taux de saturation (en oxygène) chez le patient, mettant en garde contre le non-respect de ces normes qui expose le patient à de graves complications. Concernant les prix appliqués par le secteur privé, le Pr Achour a qualifié ces prix de « vol », car, a-t-elle dit, certains ont profité des conditions sanitaires pour réaliser un gain rapide.
De son côté, le professeur en pneumo-phtisiologie Salim Nafti, a souligné l'impérative administration de l'oxygène sous «contrôle médical» de professionnels formés en la matière, précisant que le placement du patient atteint du nouveau Coronavirus, au niveau des services spécialisés, sous respiration artificielle intervient selon son état de santé mais l'utilisation de l'oxygène en dehors des établissements hospitaliers expose ce dernier à un danger potentiel.
Pour sa part, le directeur des services sanitaires au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le Pr Lyes Rahal a souligné que contrairement à la première vague de la pandémie (Covid-19), le problème d'oxygène «ne se pose plus désormais», assurant la disponibilité des lits au niveau des hôpitaux. La situation actuelle «ne nécessite pas le recours des patients au secteur privé pour l'oxygène», a-t-il fait savoir.
Le chargé de l'Information au niveau de l'entreprise assurant l'approvisionnement des établissements hospitaliers en oxygène, M. Ali Ould Hamouda a affirmé que les quantités d'oxygène médical fournies par son entreprise à ces établissements avaient dépassé le double des quantités fournies avant la pandémie du nouveau coronavirus.
Il a ajouté que son entreprise assurait également l'oxygène médical destiné au traitement des patients à domicile, conformément aux lois en vigueur garantissant la sécurité du patient et la qualité du traitement.
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
C'est tout l'objet de ce cours qui se présente sous forme d'un « mini MOOC » qui nécessite 2 heures d'investissement au maximum. Plus d'informations
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